Quatrième Année - Ne 25. Le Numéro : 30 centimes 20 Juin 1914
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Quatrième Année. - No 25. Le Numéro : 50 centimes.
20 Juin 1914
D ième Année. - N°25 7 1 Eee een et 6 © O © O 0 Ô d‘DU TU Et C0 0 Lo‘ D tv 0
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Le Courrier
O000o00u0n0 CINÉMATOGRAPHIQUE O0 O0C0O0O
Les Directeurs de Cinémas et les Cinématographistes du Nord et du
Pas-de-Calais fêtent, dans un grand banquet corporatif, l'élection de M. Salembier, député du Pas-de-Calais
M. Émile SALEMBIER est acclamé
(oo o La grande fête corporative des Syndicats du Nord M. DE SainT-MESMIN, représentant M. Remy-Feys, Prési- et du Pas-de-Calais a eu lieu mercredi 11 juin à Lille. dent, alité par raison de santé; M. Lion, Agent général des
S organisateurs peuvent tre fiers de leur succès. Il St inscrit dans les annales tinématographiques et nous Sommes très sincèrement Eureux d'en porter la nou- Yelle à la connaissance de Nos fidèles lecteurs. Et ceci €S encouragera à s’organi- Sr, seule manière d'être forts et respectés.
M. SALEMBIER, député, Présidait assisté de :
LA MM. SARRANTE, attaché au abinet du Préfet, et représen- lant ce dernier excusé, et de lÉGEOIS-SIx, adjoint au Maire de Lille et représentant la Mu- Mcipalité. 5 Jules DewariA, Président de k Chambre Syndicale Française € la Cinématographié ; L. Au- BERT, Président de la Section des Oueurs ; Edmond BEXOIT-LÉVY, ésident d'honneur du Syndicat € la Presse Cinématographique; YAILLOTE, Directeur de la loca- tion (Etablissements Pathé Frè- M. Emile SALEMBIER Tes); Conus, de la Maison Gau- Mont; MorIEUx, maire de Ca-
Etablissements L. Aubert, Pré- sident du Comité d'organisation de la fête; MM. Joannin, Re- présentant de la Société Com- merciale du Film; BerrorLort, le sympathique Directeur ; Paul DErives, Secrétaire, 00
De nombreux discours ont
été prononcés par :
MM. DE SAINT-MESMIN; DE- MARIA; BENOIT-LÉvy; MEILLAT ; Giraup; LiIÉGEoIs- Six; SAR- RANTE; MÉDARD-CARRÉ; Sa- LEMBIER.
Le discours de M. Salem- bier étant tout d'improvisa- tion, aucun sténographe ne l'ayant pris, il ne peut être reproduit, mais il fut un appel à l'union, à un syn- dicat solide et sérieux. Le Député du Ciné s'offre à défendre au Parlement les intérêts de la cinématogra- phie, mais il tient à parler au nom de groupements imposants et non pour quel- ques individualités. Ee dis-
as; Etienne Giraup, Président de la Fédération du Midi. cours de M. Salembier fut prononcé d’une voix
Menrar, Jean Ferrer; Délégués du Syndicat Français
TIR ls Directeurs; JuzLarp, Directeur de l'Union Eclair Loca- l'auditoire.
tonnante qui lui a donné de suite autorité sur
Mon; BréarD, Directeur du Central Film Service. Il produisit grande impression.
4
LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE
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Discours de M, de SAINT-MESMIN
Mesdames et Messieurs,
Ce n’est pas à moi que devait incomber aujourd’hui l'honneur de saluer la présence de nos hôtes. Cette mis- sion reyenait à notre Collègue et ami M. Rémy Feys, Pré- sident du Syndicat des Loueurs et Exploitants du Nord et du Pas-de-Calais, que son état de santé empêche mal- heureusement d'assister à ce banquet,
Je tiens donc, avant tout, à être votre interprète Ca
M. De SAINT-MESMIN
adressant à M. Rémy Feys nos vœux les plus cordiaux pour son prompt rétablissement et les regrets sincères que nous cause son absence. L/écho de nos sympathies lui ap- portera certainement le meilleur réconfort et viendra sti- muler cette vaillance bien connue dont il a si souvent fait preuve.
C'est une double pensée, Mesdames et Messieurs, qui a présidé à l’organisation de cette réunion. Nous avons voulu, d'abord, célébrer un événement qui marquera dans nos Annales. C’est l'élection de l’un des nôtres à la Cham- bre des Députés. Nous avons tenu, également, à marquer l'esprit de solidarité qui doit régner, maintenant plus que jamais, dans nos rangs. £
L'entrée de M. Salembier à la Chambre des Députés est un fait de la plus haute importance pour le monde ci- riématographique français et nous éprouvons un sentiment de fierté légitime à voir figurer un Membre de notre Cor- poration parmi nos législateurs. Nous avons également conscience de la nécessité qu'il y a, pour nous, à ce que nos intérêts soient défendus dans une assemblée où seront
vraisemblablement discutées, un jour ou l’autre, des ques? tions qui nous touchent de près. ;
Nul-plus que M. Salembier n'était digne de faire parti® du Parlement. Pendant de longues années sa carrière à été vouée à la défense de l'intérêt public dans la ville de Calais. Comme Maire de cette cité si laborieuse, il a fait ses preuves de sage administration et d'énergie.
Comme député, M. Salembier aura de graves pl blèmes à résoudre. Mais, parmi ses nouvelles préoccupa” tions, il n’oubliera certainement pas les intérêts de notre Corporation qu'il pourra faire comprendre à ses Collé- gues de la Chambre, puisqu'ayant été l’un des nôtres, ! sait nos besoins, il sait les conditions, souvent si difficiles, dans lesquelles nous luttons, et que l’on ne connait pas toujours très bien.
Nous sommes donc profondément sensibles à l’honneuf qui rejaillit sur nous tous de l'élection de M. Salembieñ et nous saluons, en lui, l’interprête de nos droits au Parle- ment en même temps que notre porte-drapeau |
Plus que jamais il importe de bien établir notre lignt de conduite en présence des questions qui se dressent dé” vant nous.
Le Cinématographe a rencontré parfois de l'hésitatiol de la méfiance pour dire le mot, dans certains milieux d'où dépendent les règlements qui nous régissent. À cela rien d'étonnant, car nous étions un élément nouveau, dont £ fonctionnement et les intérêts étaient mal définis.
Mais, Mesdames et Messieurs, lorsque des nouveau* venus, comme nous, ont pour eux la faveur du grand Pi blic qui a assuré notre succès, c’est qu’ils ont une raison d’être qui doit faire d'eux une force ! Lorsque ces ñoï° veaux venus peuvent évoquer l'énorme activité, les 1m” menses usines, la prodigieuse organisation commerciale © les exploitations si nombreuses qui concourent à notre industrie, c’est qu'ils représentent un élément actif de la vie sociale du pays !!
Et quand on songe aux immenses efforts réalisés paf les Maisons d'Édition pour la beauté et l'intérêt de leurs créations ; quand on envisage les progrès énormes ac” complis au point de vue de la perfection des appareils et de la sécurité des films, on peut être convaincu que notre industrie grandira encore en importance et en popularité:
Mais, malgré tous nos progrès, nous en sommes encor à ne pas très bien savoir sous quel régime vivent les Ex" ploitations Cinématographiques. Ce qui est permis dan telle ville est interdit dans telle autre. Comme l’a si pie dit, au dernier banquet de Marseille, M. Giraud, Présiden de la Fédération du Midi, nos exploitations sont des thé? tres lorsqu'il s’agit de les taxer et des Entreprises F. raines lorsqu'il s’agit dé restreindre nos libertés.
I1 y a là un régime mixte, incohérent et injuste que tous nos efforts doivent tendre à faire disparaitre |! :
La présence des hôtes qui ont bien voulu répondre 4 notre invitation est pour nous un gagé des sympathies jour en jour plus nombreuses sur lesquelles nous pouvoñ compter.
Nous tenons à remercier tout d’abord M. le Préfet du Nord qui a bien voulu se faire représenter aujourd’hui P# M. Sarrante, son chef de cabinet, et nous donner ainsi 1 témoignage du précieux intérêt qu'il nous porte. d
Nous remercions également la Municipalité Lilloise nous avoir délégué un de ses Membres les plus éminent” M. Liégeois-Six, Adjoint au Maire, que nous somme particulièrement heureux de voir représenter ici la ville de Lille.
C’est une grande joie pour nous, Mesdames et Me”
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DOTE TON LITUANIE
PU VIENNE: NN NN NN NI NENIENY NIET
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M. Jean FERRÈT
M. LION, de Lille Président du Comité d'Organisation de la Fête,
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| Cette Comédie dramatique sera accompagnée sur tous | CES DEMOISEL
MM. LEUBAS BEN BERENI
M. Sauermann Mlle OTT
Jean Perrotin
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ct € Me As par cette autre Comédie, délicieusement romanesque
LES PERROTIN
Mesdemoiselles Gabrielle FLEURY et Alice TISSOT dans les rôles de : Hortense et Anaïs Perrotin.
Et Mademoiselle MICHELINE dans le rôle du Petit Jean.
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12 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE
III Et des gens détracteurs de cette œuvre si grande Osent pourtant parfois, d’une satire ardente, Attaquer cet enfant, issu du grand progrès, Jaloux de sa beauté et de tout son succès … Mais on se rit alors, car l'horizon s’éclaire : Un défenseur est né des suffrages d’hier, Et M. SALEMBIER, not’ nouveau député, Saura nous défendre si nous sommes attaqués.
REFRAIN Et le Ciné, le Cinématographe, Trace dans l’ombre un lumineux paraphe, Rayon de gloire et de progrès, Qui ne s’éteindra jamais. Miroir fidèle de comédies, de sciences, L'Ciné sera l’éducateur d°’ la jeun’ France !!
Quant à la chère, elle fut exquise et arrosée de vins capiteux. Le délicat menu que nous publions ci- dessous nous en donnera un faible apercu.
Menu
Potage Oxtail Saumon de la Loire, sauce riche T'imbale à la Milanaise Filet de bœuf Périgourdine Petits pois à la Française Poularde du Mans à la broche Salade Susette Bombe Divoir Dessert e BIÈRE LORRAINE GRAVES SAINT-ÉMILION CHAMPAGNE CAFÉ -:- LIQUEURS
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Pendant le repas : Concert Symphonique sous la Direction de M. VANHERKEL
En somme, fête parfaitement réussie, assistance choisie et nombreuse composée des personnalités les plus en vue de l’industrie du film.
Remarqué à la Table d'Honneur :
MM. Saremgrer, Liécrors-Six (Mairie), SARRANTE (Pré- fecture), DEmarrA, AUBERT, BENOrT-LÉvVy, GaïzLoïrrk, Conus, FERRET, MortEUx, MEILLAT, GirAuD, Mme Du- REAU, BRUGÈRE, Mme de St-MESMIN, de St-MESMIN, Har- RY, JULIARD, BRÉARD.
Aux autres Tables :
MM. ALEXANDRE, BERTOLOTIT, BARBIEUX, Mme Bourt.- LON, BLOUIN, Mme BrAEM-BAUDUIN, M. et Mme BAuDE- MON, M. et Mme PEckER, BERTOLOTMII fils, CaARDON, E, Cuoquer, L. CHnoouer, À CHoquEt, ConrEuRr, CoStER,
Mile Caïër, Duranp, M. et Mme DonbaINE, M. et Mme DÉFIvES, M. et Mme E. Durmorx, L. Durxorr, M. et Mme DELNATTE, M. et Mile DumorïtEr, M. et Mme DoNkER, M. et Mme Dugac, DEmEvER, DunEm, Duprkp, DELEU, DuyarDiN, Dunem, H. FEvs, L. Févs, FEvaMBors, FLo- RIMOND, FoREST, M. et Mme Faveur, M. et Mme Gurof, GUERRE, GOULET, GASTON, HÉBERT, M. et Mme JOANNIN, M. et Mme Jacos, Joacaim, R. L£Lrour, Lion, M. et Mme G. LeLeu, G. LeLeu, H. Léreu, P. LéLeu, E. LÉLEU, M. et Mme Lxcoco, A. LESTIELLE, F. LESTIENNE, LECy- GNE, LENGRAND, LEFRANCO, M. et Mme LaeLour, Lucas, LALLAERT, M. et Mme LEGRoS, LESPAGNOL, LAMBERT, LE- MAN, M. et Mme MrEparp-Carré, MERCIER, M. et Mme MonriGenNy, M. et Mme MisPpéLAERE, M. et Mme MÉRESSE, MARTINACHE, L. MARTINACHE, MoNTUEL frères, MALYSSE, Noëz, PouLEët, PIERRE, PETIT père, PErrT fils, PENNE- QUIN, M. et Mme Roy, REMY, Ricarp, M. et Mme SEINE, M. et Mme SOMMERLINCK, SELLIER, SABADÉ, M. et Mlle VIAENE, VALIN, VANDENBOGARDE, Mile VANTROYE, M. et Mme VERMAST, C. VERMAST, VANDEWAELE, M, et Mme WIiNDELS.
S'élaient fait excuser :
MM. Le Fraper, Directeur du Courrier Cinématographi- que, À. Porté, Sénateur ; JOURDAIN, président de l’A.B.C', de Bruxelles; DELAUVEREYNS, avocat à Lille; DEror, ciné- matographiste, à Lille; MasseroT, cinématographiste, à Lille; Dunem, de Billy-Montigny; GouLer, de Liévin; HuserTY, de Lens; BLouIN, de Billy-Montigny; LEFEBVRE, de Harnes; BoxEvpt, président de la Chambre S'yndicale Belge ; Guirekrt, Syndicat du Sud-Ouest ; GRoSsSEMY et GAËHLINGER.
Enfin, une jolie plaquette fut offerte à M. Emile Salembier en souvenir de cette inoubliable manifes- tation, qui nous vaut de nouveaux adhérents à la Chambre Syndicale. M. L. AUBERT, vice-président, eut en effet l’heureuse idée d’en réunir quelques-uns. La liste sympathique Séra - publiée prochainement, Elle est maintenant de vingt-six, parmi lesquels on compte les principaux Directeurs de la Région.
En somme, bonne journée pour la cinémato- graphie. Amis, bravo!
Charles LE FRAPER.
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14 LE COURRIER CINÉMATOGRAHIQUE
La Pablicité par le Journal
De tout temps on a essayé d’attirer sur soi ou sur ses affaires l’attention du public. À notre époque, ce désir a été porté à son maximum d'intensité et il est bien peu d’entre nous qui, par un moyen quelconque, ne veuille se faire con- naître. N'y a-t-il pas d’aucuns qui poussent ce désir morbide à tel point qu'ils avouent ingénüment qu'il vaut mieux entendre dire du mal de soi que de ne pas en entendre par- ler ! Depuis le petit Z qui, au café, bave sur les œuvres des littérateurs célèbres et met les siennes en opposition, jus- qu’à Sarah Bernhardt et Edmond Rostand, qui s'offrent une publicité gratuite en échangeant des fleurs et du papier tim- bré, tout et toutes « font de la publicité ».
Mais ici-je n’ai pas à examiner cette réclame dans ce qu’elle a de général. Il fandrait un moraliste pour tirer de cette étude des conclusions. Ici je ne veux, au cours de mes articles, qu’examiner les questions de publicité sérieuse, de publicité commerciale, c’est-à-dire étudier les moyens qui sont employés de nos jours pour faire connaître au public soit des marchandises, soit des maisons de commerce ou d'industrie et ayant pour but de lui créer une clientèle d’acheteurs.
A ce point de vue, le but à atteindre est de vendre les produits fabriqués. C’est en partant de ce principe que l’on est arrivé à cette conception qu'aujourd'hui, dans l’état pro- fond d'évolution des mœurs commerciales, la capacité com- merciale, le sens de la vente, en un mot, est Cevenue plus importante que les connaissances techniques.
Le commerçant et l'industriel sont donc conduits à déve- lopper de plus en plus cette capacité commerciale. Ils ne peuvent y arriver que par l’emploi de la publicité qui, de- puis plusieurs années, est intervenue brusquement dans des
habitudes et est en train de modifier si profondément les
conditions économiques qui président aux échanges.
Une des formes principales de la publicité a pour substra- .
tum, pour media, comme l’on dit quand on veut être savant, le journal. L'annonce est un des facteurs déterminant de l'acte d’achat.
La puissance de l’annonce dérive de la puissance de per- suasion que possède tout journal. En effet, l'achat est un acte de foi, un acte de confiance en la valeur de l’article acheté, Si j'achète un pain de savon, je l'achète par besoin de propreté, mais j'achèterai un savon de telle marque parce je crois en ses qualités particulières, parce que j'ai confiance en sa Valeur.
C'est cette confiance, cet acte de foi, que l'annonce implan- tera dans la conscience de l’acheteur futur.
Or, comme le journal est le plus parfait agent d'influence sur le public, l'annonce profitera de cette influence, en prendra sa part.
Le journal est en effet le pourvoyeur de la conversation. En effet la conversation est à la base de toute transaction: Aucun échange ne se fait qui ne soit accompagné d’un échange de paroles, soit verbales, soit écrites, soit impr mées. La loi de l'offre et de la demande est donc satisfaite dans léchange, dans la vente et l'achat, grâce :à des conversations. |
Autrefois, tout événement était local. Il ne sortait pas du cercle, très petit, des conversations de la petite ville ou du canton. Les marchands étaient tous connus pour vendre té ou tel article et le nombre des articles étaient restreint.
Aujourd’hui la Presse a transformé tout cela. Grâce à elle, ce qui était local, le fait qui n’intéressait qu’un nombre limit de personnes, le fait qui n’était commenté que par quelques conversations, est devenu de nos jours, national, universe! Des millions de personnes chaque jour échangent des con: versations sur tel ou tel événement qui vient de s’accomplif à un point quelconque du globe — chaque fait, quelquefois insignifiant, est propagé par cette pompe aspirante et fou: lante qu’est le journalisme. — Le journalisme donne un all° ment incessant à la conversation et a comme conséquenct» par l'échange des idées, par l'échange de paroles, de don* ner naissance et de propager des opinions. À la suite de la lecture de son journal chacun les commente, se fait une oP# nion, la propage ensuite. L'annonce dans les journaux bé- néficie de cet état de choses. Par les sujets de conversatiOn qu'elle suggère, par la création et la propagation d’une opl° nion sur la valeur d'un produit, opinion produite à la longué par l'affirmation. des qualités du produit ét par la répétition de l'annonce, la presse est pour la publicité un moyen dé domination incomparable.
Mais c’est une arme à deux tranchants. La presse doit re5° pecter vis-à-vis de l'annonce certaines règles morales, lan nonce de son côté doit user de certaines règles techniques" Ce seront ces deux points que j’examinerai dans la suite dë mes articles.
E. ARNAUD DE MASQUARD, Professeur du cours de publicité à l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales:
Nos lecteurs seraient fort aimables de mentionner « Le Courrier Cinématographi- que », chaque fois qu’ils font une commande à la suite d’une annonce publiée dans notre Journal. C’est le meilleur moyen de justifier
la confiance des annonciers du « Courrier » et nous comptons pour cela sur la collabo- ration de tous nos lecteurs. D'avance, à tous, nous leur disons merci.
Le Succès du Film :
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Le Camelot de Paris grandissant
LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 15
LE COURRIER FINANCIER
La Bourse marque une certaine reprise, quoiqu'un peu émmue de voir au pouvoir trois ministères en huit jours. Certains baissiers étrangers ont bien essayé d’influencer @ marché par des nouvelles tendancieuses et des plus Pessimistes, mais les Grands Etablissements de Banque, latigués de ces manœuvres qui finissent par porter atteinte @ leur crédit, ont vivement réagi. L'annonce de la réussite
U ministère Ribot fit monter la Rente dans l'espoir d'un Eprunt français dont on envisageait la prochaine émis- Sion. Sa chute provoqua un recul. Actuellement, on re- Vient à l'optimisme, puisque l'emprunt est jugé nécessaire Par tout le monde, même par le nouveau cabinet: qui sui- ra -les traces du cabinet Doumergue, lequel avait inscrit Cet emprunt dans ses projets immédiats.
Nous ne comprenons donc pas le découragement de cer- lains après la chute du cabinet Ribot, découragement pro- Voqué par l'idée que cette chute reculait l'émission de l'emprunt à une date éloignée. En somme c'est seulement Un retard de quelques jours, puisque la Commission des imances de la Chambre n'est pas constituée et ne pour- Yait donc pas étudier le projet, même s'il avait été dé- Posé par M. Ribot le jour même où il s’est présenté devant a Chambre.
En somme on note une hausse sur toutes les valeurs, Sauf sur les titres hellènes et ottomans, influencés par la Nouvelle crise gréco-turque.
IMPOTS FUTURS. — Voilà une question extrêmement Confuse et compliquée. De quelque côté que l’on se tourne, On se heurte à des difficultés presque insurmontables à Cause de l'opposition des différents partis à des taxes Nouvelles, soit qu'elles soient basées sur l'impôt sur le
evenu ou sur le Capital, soit qu’elles viennent en super- Position d'impôts existants ou à créer. Pendant ce temps argent français s'enfuit à l'étranger qui en profite pour Quigmenter ses disponibilités économiques ou sa puissance Juerrière. Si un conflit s'élevait actuellement entre la
rance et l'Allemagne, les Banques allemandes qui se
Parent de l'étiquette suisse ou belge s'empresseraient de laire passer en Allemagne les fonds français. Comment Wait-on les leur réclamer ? Il faut avouer que certains Capitalistes sont bien peu prévoyants, sinon pour la question Nationale, du moins pour leur propre patrimoine.
EMPRUNT MAROCAIN. — Les conditions dans les- Quelles se sont faites les opérations de cet emprunt sont Véritablement extraordinaires. Quand une émission est Quelque peu malchancheuse, les frais de publicité se mon- tent à des sommes considérables. Pour celle-ci, le mystère Q été complet, la publicité nulle, et certains journaux con- Sidérables semblent supposer que si M. Peytel, Directeur du Crédit Algérien, avait employé à d’autres usages les frais de publicité qui avaient été alloués, il w'aurait pas Qgi autrement qu'il n'a fait.
Autre bisarrerie : cet emprunt est exempt d'impôt futur
Le
Le Succès du Film :
amelot de P aris grandissant Retenez-le, dès maintenant, aux ÉTABLISSEMENTS L. AUBERT
sur le revenu. C’est donc un précédent dont on se servira à la Chambre et qui est en contradiction avec les idées de certains parlementaires qui demandent que le coupon de rente soit imposé.
VALEURS BRESILIENNES. — La situation écono- mique du Brésil s'est aggravée considérablement et les spéculations tentées sur la propriété foncière sont deve- nues. gênantes pour certains de nos établissements finan- ciers. De ce nombre est le Crédit Français engagé pour une forte somme au Brésil et qui se trouve embarrassé pour l'émission de ses actions nouvelles que l’on trouve hors Bourse à 30 francs plus bas que les anciennes !
MINES DE BORRALHA. — Le fondateur de. cette Société est M. A. Rochette, qui n'a de commun que le nom avec l’ancien financier de lugubre mémoire. M. À. Rochette fait, avec cette Société, une affaire excellente, sinon pour les actionnaires futurs, du moins pour les .ap- porteurs. Jugez-en : L'apport, qui consiste en mines si- tuées aw Portugal, est payé par 1.882.300 francs sur le capital de 1.900.000 ; c'est dire qu'il restera en caisse une somme de 17.700 francs. Comme cette somme nest pas sufrisante pour assurer une exploitation, les statuts portent que le Conseil est autorisé à émettre pour 800.000 francs d'obligations, à rembourser à la volonté de la Société. Ainsi donc, un souscripteur, sans savoir si la Société sera viable, se trouverait obligé de supporter une charge obligataire considérable, avec cette aggravation qu'il ne sait pas, en souscrivant, comment seront remboursées lesdites obli- gations. Nous ne savons si un grand succès attend. l'é- mission projetée ; nous sommes légèrement sceptiques.
ENERGIE ELECTRIQUE DE CATALOGNE,. — Di- vers journaux prônent encore les mérites et avantages de cette émission qui devait être terminée quelques jours après son lancement. Or, il paraîtrait que l'affaire ne se- rait pas en excellente voie, car on ne comprend guère une publicité qui se produirait après la clôture de la souscrip- tion. Nous avons déjà dit ce que nous pensions de cette valeur.
CREDIT FONCIER URBAIN DE CRAIOVA. — Nous avons déjà dit que la souscription de ces titres devait être close il y a plus d'un mois. Cependant, malgré la promesse d'un coupon payable le 1" juillet prochain, les listes ne sont pas encore couvertes et les souscripteurs ne paraissent guère se presser. I faut avouer, à la vérité, qu'il ne paraît pas extrêmement intéressant de placer ses fonds en ‘hypothèques à 5 0/0 en Roumanie, lorsqu'on trouve le même taux d'intérêt en France sur de superbes immeubles que l’on peut visiter à l'avance et dont on peut constater l'existence et la bonne construction.
Pierre FONTENAY. Nous ouvrirons la Semaine prochaine la rubrique finaï- cière se rapportant aux valeurs cinématographiques.
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16 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Les Æilms tels qu'ils sont
Par M EDMOND FLOURY
CRITIQUE CINÉMATOGRAPHIQUE
Voici d’abord, dans l’ordre, les productions de la Mai- son Pathé :
« Black Roderick » de la marque Britannia. — Jolis sites, mais histoire bien connue pour aboutir à une poursuite mouvementée ; pas trop longue ;
« Un fiancé sous ‘séquestre » ;
« Caroline et le Photographe ». — Nous avons déjà vu toutes ces baignoires, effets d’eau, personnages sub- mergés, il y a bien sept ou huit ans ; on demande un peu plus d’inédit.
« La Vallée de la Joute » (plein air). — Jolie photogra- phie.
«Mariage Morganatique » (drame).— Pas très lucide dans la première partie et une situation peu digne pour des officiers ; j'ai admiré un effet de lumière, genre Loïe Fuller. La mise. en scène laisserait un peu à dé- sirer. Il est difficile d'admettre que des Archiducs ne possèdent qu'une auto pour toute la famille, car nous ne voyons qu’elle à tous moments ; cela devient l’au- to.bus. Ce drame est bien rendu par une excellente troupe.
. «Jusqu'où va la haine ». — La bande à accidents : chute de cheval, écrasement par auto, etc. ; comme scénario c’est le vaudeville, bien connu, Trois femmes pour un mari, mis en drame. Le chef des négatifs de la Maison Pathé fera bien de revoir ses coupures, il nous a servi deux fois le commencement d’une scène.
« Etude d’Oiseaux » (documentaire). — Trés curieux.
Enfin le morceau important: «Les Yeux du cœur ».— Long métrage, qui passe facilement car le sujet est par- fait, bien joué, excellente mise en scène.
J’allais oublier un très bon « Rigadin ».
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Chez Gaumont, une scène comique: « Sa famille ». — Bonne photographie mais scénario et effets pas bien neufs ; il n'a semblé, pour cette vue, que l'opérateur n'avait pas tourné à l'allure, il ne manquait pas de lumière pourtant.
«Le Chant du Cygne » (comédie sentimentale). — Les derniers tableaux sont bien supérieurs aux premiers À il y avait des longueurs puisqu'on a coupé l’épilogue.
«Tu n’épouseras jamais un avocat » (très bon comi- que). — Bonne interprétation. Je me permettrai seulement une observation à l'égard de M. Levesque, un excellent artiste, genre Noblet ; il fait trop de gestes, se dépense inutilement et noie ses effets, car le tout s’embrouille, on ne distingue plus rien ; dans le comique, aussi bien que dans le drame, en Cinématographe, il n'y a que les mouvements lents qui sont compris, principale- ment en.premier plan, et.la chose, je le.sais parfaitement,
est excessivement difficile surtout dans le comique oil l’on se laisse emporter par l’action.
Pour terminer : « Peine d’amour » (drame). — Joué ävec beaucoup de conscience, photographie e° cellente, métrage trés raisonnable, cette bande obtier dra, à tous les points de vues, un gros succès auprés du public.
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* _ *X
Rien de saillant à la Cinès, chez Ambrosio. Je nl guère goûté. « Le Naufragé de la vie » ; la marque Selig présente un « Jean le Tireur »;, tout-à-fait UE compréhensible ; les artistes pourtant sont bons et les paysages bien choisis. Edison a été bien inspiré avec un pastiche d’une fable de. Lafontaine. : « Comment s’écrit l’histoire » et « André monte sur les planches ?; deux comiques à mettre dans tous les programmes € que je signale à l'attention de nos lecteurs.
« Zigo » par la Maison Halley, après quelques cou pures fera bonne figure. Le ‘rôle de la petite fille es joué cette fois par une enfant, dans l’acceptation du mot, el non par un petit prodige comme il y en a trop:
« La Cage » (drame) dont le coloris est excellent, ef- fets d'éclairage réussis, un duel bien réglé ; en écoul” tant un peu ce sera un très bon film qui peut être VU par tous.
« Les Mystères de Londres ». — J'avoue m'être perdu dans ce dédale de tableaux ; un effet réussi ; un arbrt qui, en se ployant, sert à sauver l'héroïne, mais que dt péripéties, mon Dieu !
Un comique passable : « Gontran monte sur le trôn€ de Balanie » de l’Eclair. — La figuration est par trop sommaire. Il est aussi déplacé de mêler des noms lustres, comme celui du maréchal Canrobert, à ces S01” tes de fantaisies.
« Un homme inutile », de la Savoiïa. — 11 manqut peu de chose pour faire de ce drame sentimental ul excellent film, pourtant la scène où un mutilé se dé- voue pour sauver un enfant en danger, pendant que plus de vingt hommes valides le regardent faire, n'est pas très réelle.
« L'appel de minuit » fera frémir et s’apitoyer bief des cœurs ; « Tout son devoir » est à la louange de London-Film. — Continental a remporté un gros suC° cés avec « La chambre 22 ». Mise en scène très s0l gnée, interprétation de premier ordre, un sous-titre ‘ « Ma fille, ton mari nous trompe » a mis la salle el joie.
L’Eclair reprend sa revanche en donnant « Le Cors0 rouge ». — La reconstitution d'une représentation danÿ un cirque est très ingénieuse, bonne mise en scène, rôle de l'Ecuyère est tenu d’une façon remarquable eh ce qui ne gâte rien, par une très jolie femme.
« Le premier duel de Willy». — Amusant.
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-L'Eclipse nous a présenté un bon drame « Le retour du Coupable ». — J'aime moins sa bande comique, les effets sont trop connus maintenant.
« Un drame au phare », de la marque Minerva, sera goûté pour le pittoresque de ses vues.
Vitagraph, à son tour, nous présente un sujet pal- pitant : « La Bande des Capuchons Noirs » qui rap- pelle nos trop célèbres chauffeurs de jadis ; enlévement, bataille, noyade, poursuite, toute la lyre, un joli effet : un homme-abandonné sur un radeau et sauvé, bien en- tendu, pas le héros ; seulement au tableau qui suit, ces deux personnages, qui devraient être trempés, ne sont guère mouillés, le sauveur, aprés tant de péripéties, a encore sa cravate indemne ! les mouvements des foules sont parfaits, comme toujours, car les Américains ex- cellent dans ce genre.
« Le Regret du Passé », de la Maison Victor, avec un sujet simple, «a su émouvoir l'assistance, mais la marque Sterling a remporté tous les suffrages avec « Amour et Vengeance », ceci ne se raconte pas il faut voir pour se rendre compte des tours de force c’est, le mot, que présente cette bande, c’est absolument extraordinaire : on assiste à une course d'automobiles vraiment pro- digieuse et au milieu de toutes les péripéties les plus invraisemblables, un comique surgit, bondit, disparaît, reparäît à notre grand ébahissement et tout :cela sans trucs, semant le fou rire tout le long du film, c’est un gros succès.
«La Vengeance du Yaqui» (drame-poursuite. — Le clou c’est l'attaque d’un train par des mexicains, il en résulte un combat acharné, et pendant ce temps le train roule toujours, le mécanicien fait des appels désespéres à l’aide du sifflet de sa machine, lesquels sont entendus, des renforts arrivent, les assaillants sont änéantis, mais nous avons passé par de cruelles angoisses ; encore un succés.
Une comédie sentimentale : « Les Laitières » d’Ita- la-Film, paraît pâle après tant d'émotions, mais nous voici replongé, à nouveau, dans le drame noir, forcé- ment, par .« l'Homme de la Cave » dont les premiers tableaux nous intriguent de suite, excitent notre curio- sité, réclament notre attention; nous nous laissons pren- dre et suivons anxieusement les péripéties multiples de ce cauchemar policier ; j'ai remarqué un hall splendide, comprenant un escalier nature conduisant à une galerte supérieure, comme on en voit rarement dans les meil- leurs théâtres ; l’action marche sans que nous nous en apercevions et pourtant nous arrivons au bout du sujel sans pouvoir croire qu'il mesure 1445 metres, c’est le plus bel éloge que nous puissions lui rendre. En somme un succès que nous recommandons.
A citer, pour terminer cette longue critique, « Ma- dame veut divorcer », « La Faute d’un père » et les excellentes photographies des « Paysages Basques » de la Milano, qui font partie, avec « l'Homme de la Cave », du programme de la maison L. Aubert.
Edmond FLoury.
LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 21
Villes françaises dépourtues de Cinémas permanents
(TROISIÈME LISTE)
Voir le “ Courrier Cinématographique ” Nos 23, 24.
BOUCHES-DU-RHONE
Roquevaire. — 23 kil. de Marseille, 2 970 habi- tants. Electricité.
Il y avait à Roquevaire un cinéma, qui a été détruit par un incendie, le 11 mai 1914.
CALVADOS
Bayeux. — 262 kil. de Paris, 7.638 habitants. Elec- tricité. Gaz.
Dives-sur-Mer. — 21 kil. de Pont-YEvêque, 3.614 habitants.
Isigny. — 307 kil. de Paris, 2.591 habitants. Gaz.
Livarot.—205 kil. de Paris,'2.281 habitants. Elcctri-
L cité. Gaz. Orbec. — 188 kil. de Paris, 2.974 habitants. Electri-
cité. Gaz. Saint-Pierre-sur-Dives. — 222 kil. de Paris,
2.302 habitants. Gaz.
Vire. — 271 kil. de Paris, 6.298 habitants. Electri- cité. Gaz.
Il n'existe à Bayeux aucun établissement cinématogra- phique.
Pas de cinéma à Dives-sur-Mer, seulement quelques éta- blisseménts de passage dans le courant de l’année.
Il n’existe pas d'établissement cinématographique dans cette ville.
Il n’existe pas de cinéma à Livarot. Il »y en a que de passage. Aucun cinéma à Orbec.
Pas de cinéma installé à Saint-Pierre-sur-Dives.
Il n'ya pas de cinéma à Vire.
CANTAL
Arpajon. — 560 kil. de Paris, 2.579 habitants.
ondat-en-Feniers. — 34 kil. de Murat, 2.699 ha- bitants. Electricité.
Murat. — 534 kil. de Paris, 2.831 habitants. Gaz.
Riom-ès-Montagne.— 476 kil. de Paris, 2.901 ha- bitants.
Arpajon ne possède aucun cinéma. Néant.
Il n’y a pas de cinéma à Murat ni dans les environs.
Il n'existe pas d'établissement cinématographique à Riom- ès-Montagne.
CHARENTE
Barbezieux. — 480 kil. de Paris, 4.312 habitants. Electricité. Gaz.
Confolens. — 4146 kii. de Paris, 3.088 habitants. Gaz.
Jarnac. — 14 kil. de Cognac, 4.619 habitants. :
La Rochefaucauld. — 463 kil. de Paris, 2.984 ha- bitants. Gaz.
Ruffec. — 404 kil. de Paris, 3.483 habitants. Gaz. Segonzac. — 517 kil. de Paris, 2.286 habitants.
Il n’y a pas de cinéma à Barbezieux.
Il n'existe pas dans cette ville d'établissement cinémato- graphique.
Pas de cinéma à Jarnac.
Il n'existe pas de cinéma dans la commune.
Pas de cinéma à Ruffec. Pas de cinéma à Segonzac.
AUDE
Montréal. — 790 kil. de Paris, 2.381 habitants.
Aucun cinéma à Montréal. (A suivre.)
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24 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE
SUR L'ÉCRAN
Aidons-nous les uns les autres.
Pour éviter des erreurs de composition toujours désagréables dans un journal de bonne tenue, et qui se produisent inévitablement lorsque la co- pie est négligemment établie, l'administration du COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE prie ins- tamment ses clients et ses correspondants de ré- diger leur copie dANNONCES ou d'ARTICLES avec le plus grand soin.
De cette manière, ils permettront à nos typos d'éviter la perfide coquille qui se glisse insidieu- sement partout et dénature souvent le sens d’un article ou la teneur d’une page de réclame.
A tous, nous disons merci!
Es Précisons.
La Société Générale de Cinémalographie nous adresse, avec prière d'insérer, la lettre ci-dessous que nous nous fai- sons un devoir de publier. Elle précise en effet certains points restés nébuleux dans notre précédent article, et Le Courrier doit à ses lecteurs les informations les meilleures et les plus détaillées.
Neuilly-sur-Seine, 15 juin 1914.
« Dans votre numéro du 12 juin, page 23, vous avez pu- blié sous le titre « Mauvais Signe » une nouvelle in- complète.
Q Il est vrai que le contrat du Film d’Art, avec la maison Staffa, représentée à Paris par M. L. Aubert, n’a pas été re- nouvelé à son expiration, c’est-à-dire le 19 mars dernier. Vous en déduisez que notre production ne plairait pas à la clientèle.
« La production du Film d’Art est appréciée dans toute l'Amérique du Sud. Le contrat Staffa a été immédiatement repris par la Compagnie Brésilienne, représentée par M. A. Nevière, à des conditions plus avantageuses pour nous.
« L'augmentation de capital décidée à notre dernière as- semblée générale est, à ce jour, entièrement réalisée,
« J'ajoute enfin, pour vous mettre tout à fait à votre aise, que tout en défendant vis-à-vis de la Société des Auteurs les intérêts de nos clients, nous sommes fermement décidés à maintenir notre ligne de conduite qui est d’intéresser à notre art, tous les hommes de talent qui sont la gloire du théà- tre et de la littérature contemporaine, et dont la collaboration nous permettra de vraincre leffroyable banalité du scénario anonyme qui, à notre avis, est le plus grand danger qui menace la cinématographie.
Le Secrétaire Général. Signé : ILLISIBLE.
On ouvre.
Un des bons amis du Courrier Cinémalographique, M. E. Dupin, autrefois directeur du Casino-Cinéma de Vierzon, après avoir vendu sa première exploitation où il réussit fort bien, nous annonce qu'il monte à Châlons-sur-Marne un nouvel établissement.
Le Casino-Cinéma de Chälons-sur-Marne est placé au centre de la ville, rue Lochet. Il aura environ 1.000 places. Son Directeur est un professionnel averti. Il installe de moderne manière son établissement avec tout le confort désirable.
Il n’est pas douteux que les Châlonnais l’accueilleront avec enthousiasme et par leur empressement le remercieront d’être venu.
FA Député.
Député, tel est le titre du Sketch Cinématographique de Max Linder. Depuis ses débuts aux Folies-Mariony, il rem- porte un triomphal succès qui fait honneur à son auteur et principal interprète Max Linder et justifie sa réputation de parfait comédien.
Député amène chaque soir, aux Folies-Marigny, une foule
Max LINDER
toujours plus dense, toujours plus enthousiaste. C'est au milieu des rires irrésistibles de toute la salle que le Roi du Cinéma développe ses éblouissantes fantaisies, toujours inattendues, toujours nouvelles et toujours heureuses.
Max est un artiste, un véritable grand artiste. Il sait admi- rablement tirer parti de ses mille qualités.
L'éclat de la rampe ne le diminue pas ; au contraire, plus on le connaît, plus on le voit de près, plus on apprécie son talent. Roi de l’Ecran, il triomphe sur la scène. Et ceci est tellement rare qu'il importe de le faire ressortir.
Aussi, applaudissons-nous très sincèrement avec tout Paris l'élu du Cinéma. ,
=
Une Nouvelle Agence. Chacun le sait; Marseille et.sa région constituent le mar- ché du film le plus prodigieusement actif. Certaine firme
? cinématographique sy embusqua, il y a quelques années, re] F j D ;
poux exploiter ceux que les profanes dénomment, Ô para- doxe! les Exploitants.
Le Courrier, toujours avocat des causes justes, dénonça certains procédés commerciaux instaurés par cette entreprise et généralement peu usités; Le Courrier lui prédit même un prochain effondrement... Et voici que les événements lui donnent encore raison. Cette bonne justice immanente inter- vient, la combinaison chancelle.…
D'abord, une firme toute puissante s’installe à Marseille. Ce coup inattendu lézarde le mur du Rempart de la Canne- bière. Il ouvre une énorme brèche par où le flot de la clien- tèle s’écoule. ë
D’autres Maisons concurrentes la recueillent précieuse- ment et s’attachent cette clientèle obsédée des vexations répétées qu’elle subissait par force.
Mais jamais les collèoues du Midi n'avaient eu l’heureuse fortune de voir l’un des leurs prendre l'initiative de monter une Maison de location et de venir apporter sa contribu- tion à la prospérité générale, compromise par de mul- tiples combinaisons à la hausse et à l’esbroufle.
Aujourd’hui, c’est chose faite. On nous annonce, en effet, que M. Etienne Giraud, directeur des Cinémas Kursaal et Fémina, de Toulon, c’est-à-dire un des Exploitants les plus connus et les plus estimés de la région, monte à Marseille mème une grande entreprise de location.
M. Giraud était cette semaine de passage à Paris. 1l s’est assuré par une suite de contrats une série de films très impor- tants et du plus haut intérêt. Tous nos collègues de la région pourront aisément trouvêr. à l'Agence qu'il ouvrira en ren- trant un appoint de premier ordre pour constituer les beaux programmes que sollicite le public. ANA
ane encore : M. Giraud part avec tous les atouts dans soù jeu. Il s’est aussi assuré le concours de notre ami Jean Faraud, un professionnel du film, avec lequel les Ex- ploitants du Midi entretiennent de si cordiales relations.
Et Le Courrier souhaite à l'intelligente initiative du nouveau loueur le plus grand bonheur. Elle arrive à son heure et répond à une nécessité vitale de l’exploitation ciné- inatographique dans le Midi.
En Comparaison. à
Deux établissements de spectacle sont en présence, sup-
posons par exemple qu'ils s'installent sur les grands boule-
vards de Paris. Situés non loin l’un de l’autre ils semblent
avoir des obligations à peu près identiques et des besoins financiers équivalents.
Eh bien, le premier part avec un capital d'environ trois cent mille francs; quant au second, il paraît qu'il recherche plus d’un million pour en arriver aux mêmes fins. Cette dif- férence d'appréciation nous semble bien mystérieuse.
Qu'est-ce que cela veut dire? Devine qui peut.
> Petites Nouvelles.
L'Assemblée Générale de la Coopérative du Film, annon- cée la semaine dernière, «est une Assemblée Générale Extraordinaire. Elle est reportée au mercredi 8 juillet, à dix heures du matin. ï
MM. les Exploitants de la région Lyonnaise trouveront, dès maintenant, toutes les exclusivités de | &«Union-Eclair- Location », chez MM. Rispal et Burgat, 5, rue Dunoir, à Lyon.
LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 25
© La Société Commerciale du Film, 18, rue Favart, à Paris, sera dorénavant représentée dans le Midi. M. Mary, son di- recteur, nous avise en effet quil vient de traiter avec M. Etienne Giraud, dont nous annoncçons d’autre part l’ins- tallation. y Déplacements.
M. Davidson était cette semaine de passage à Paris. *x A .
M. Marcel Vandal, Directeur de la Compagnie Française des Films et Cinémas Eclair, est de retour à Paris, venant
d’Espagne où il a installé une succursale de sa Compagnie. &
M. de Saint-Mesmin, Directeur de l'Omnia, à Lille, M. Julien, Gérant du Cinéma Pathé à Marseille, M. Gi- raud, Directeur des Cinémas Kursaal et Fémina de Toulon, Président de la Fédération du Midi de la France,-M. Dupin, Directeur de Cinéma à Châlons-sur-Marne, ont également fait cette semaine un court séjour à Paris.
*
M. Mary, Directeur de la Société Commerciale du Film,
est rentré de Londres. *
M. Monat, Directeur de Monat-film, nous est signalé à Haarlem (Hollande).
M. Weil, Agent général de France-Cinéma-Location, con- tinue sa randonnée à travers la France. Il vient de quitter Toulouse et se dirige sur Marseille.
x
M. Plimton, directeur du S/udio de la Compagnie Edison, et Mme Plimton, ont passé quelques jours en Europe. Ils sont arrivés cette semaine à Paris, venant de Londres, et ils en sont repartis, jeudi dernier 1 8 juin, pour l'Amérique.
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Inauguration de l'Exposition Internatio- nale de Cinématographie, à New-York.
L'ouverture de la 2° Exposition Internationale de Cinéma- tosraphie aux Etats-Unis a eu lieu, au Grand Central Palace, à New-York, le 8 juin dernier.
Le Président des Etats-Unis, M. Woodrow Wilson, a lui- même inauguré l'Exposition, tout en restant dans son cabi- net, à Washington. À deux heures précises, il a pressé un bouton:. A-ce signal, les draperies qui couvraient son por- trait, placé dans la salle principale, se sont abaissées, et la musique militaire & Catholic Protectores » a joué l'hymne national Slar Spangled Bamer. L’Exposition s’est ouverte en présence d’une foule nombreuse d'invités parmi lesquels on remarquait toutes les notabilités du monde cinématogra- phique, du Théâtre, des Lettres et des Arts.
Notre correspondant spécial américain nous donnera, la semaine prochaine, des détails plus circonstanciés.
se Un succès sans précédent.
La Société des Etablissements Pathé frères a sorti, la semaine dernière, Néron el Agrippine, un des films les plus sensationnels de l’époque. Trente-quatre établissements, à Paris, seulement ont inscrit ce film à leur programme en première semaine, et... ils refusent du monde chaque soir.
Le public s’enthousiasme pour ces grandes épopées, lorsqu'elles sont admirablement présentées comme Néron et Agrippine, ilvient en foule dansles cinémas qui les présentent.
Il en.résulte une recrudescence importante de recettes d’abord, ensuite un regain de popularité pour le cinéma où
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28 = . LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE
chaque semaine amène pour la foule mille révélations inat- tendues, mille sensations nouvelles.
:!'Remarquons en passant que la Société Pathé n’a point augmenté ses tarifs. Elle a loué Néron et Agrippine comme tous les autres films de sa production. Les Exploitants pour- ront ainsi réaliser quelques bénéfices qui les aideront à sup- porter les mauvais jours.
i Voici un exemple à méditer par les spéculateurs à la hausse s’il s’en trouve encoreà Paris.Que nos amisles Exploi- tants s’en souviennent, quand on leur parlera de surenchère.
Et l’on revient toujours...
Comme il était aisé de le prévoir, l’Aiglon rentre au cinéma. On annonce, en effet, que, fidèle à ses habitudes de réserver à sa clientèle tous les grands succès cinémato- graphiques, M. L. Aubert vient d'acquérir, pour un prix très élevé, l’Aiglon, tiré de l’œuvre immortelle d’Edmond Rostand.
Nous savons qu’il a l'intention de remanier le film, pré-
senté par M. Hertz, et de lui donner la tournure cinémato- graphique qui lui manquait lors de sa présentation, ce que Le Courrier, toujours impartial, avait tenu à signaler dans ses critiques. Mais l’œuvre est sublime. Elle a été bien interprétée. 11 n’est pas douteux que M. L. Aubert, tenant compte de nos justes remarques, lance ce film aussi magistrale- ment qu'ilalancé Que Vadis ?etlui ouvre une carrièrebrillante. i Ajoutons que M. Hertz a chargé M. L. Aubert, dont il apprécie la compétence éclairée, de négocier dans le monde entier les concessions de l’Aiglon. ! D'ailleurs, notre.ami L. Aubert avait parfaitement prévu le retour. du volage pigeon de La Fontaine, qui dans cette circonstance était un Aiglon quand il écrivait, bien avant la première du Châtelet, la lettre suivante que nous rappro- chons volontiers des événements accomplis.
. Du reste, je ne crois pas que nolre corporalion se soil beaucoup émue des diffrents projets des directeurs de théâtre qui veulent faire du cinéma dans leurs salles. L’Aïglon, dont le sort a élé de mourir jeune en exil, aura je le crains pour lui, la même desti- née au Châtelet, ct, repentant comme la « Samaritaine », il re- viendra dans nos salles cinémalographiques pour y connaitre le vrai triomphe.
Cette rectification faite, laïssex-moi vous dire que je reste l'ad- miraleur convaincu du talent de M. Rosland.. Noire industrie a beaucoup élé décriée. Il n'est pas mauvais de voir les grands noms du théâtre s’y intéresser. ‘L. AUBERT.
Et ceci prouve encore une fois que l'on revient toujours à ses premières amours. Il convient dans cette circonstance de savoir gré à M. L. Aubert de l'effort qu'il vient de faire pour notre industrie en prenant l’Aiglon et.en en faisant un béau film. .
ES Au Syndicat de la Presse Cinématoéraphique.
Le Comité du Syndicat de la Presse Cinématographique Française s’est réuni mercredi 17 juin, à 5 heures de l’après- midi, au siège social, 19, boulevard St-Martin.
Différentes questions furent agitées, entre autres celle de la fête du Syndicat qui aura lieu vraisemblablement dans les premiers jours d'octobre et fera d'ici là l'objet de nouvelles réunions.
Certains faits d’un ordre professionnel furent ensuite sou- mis à l’arbitrage da Syndicat, mais celui-ci ne s’est point encore prononcé d’une manière décisive. | En somme, rien de bien saillant.
Les journalistes adhérents avaient répondu en nombre à
+ . " 4 la convocation. Quelques-uns s’étaient fait excuser ou repré senter. La séance eut.lieu, on ratifia même une adhésion nouvelle, celle de M. Chaptal, comme membre associé. 1
jé
Üne £isantesque Entreprise Cinématographique ï
On annonce que trois Compagnies de films américaines, très importantes : la « Famous Players Film Co », la « Jerse Lasky Feature Play Co » et la « Bosworth Film Co », vien nent de fusionner pour ne former qu’une seule Compagnié la & Paramount Picture Co ». Le capital engagé dans l’af- faire s'élève au chiffre respectable de 21 millions de dollars, soit 105 millions de francs. Nous donnerons, la semaine prochaine, des détails sur cette gigantesque entreprise, Sl intéressante au point de vue cinématographique.
as Errare bumanum est.
Par suite d’une malencontreuse erreur de compositions nous avons imprimé, la semaine dernière, dans la double page de publicité réservée au matériel de prise de vues de la Société Française des Films et Cinématooraphes « Eclair » : APPAREIL PROFESSIONNEL «ECLAIR-GILLON », nouveau modèle,
900 francs au lieu de 4.900 francs.
Nos lecteurs sont priés de vouloir bien tenir compte de
cette erreur, lorsqu'ils commanderont un appareil. LS Encore un canard.
Une volée de canards continue à voltiger autour de l'Hip- podrome Gaumont-Palace. Ainsi, un organe ordinairement mieux informé, Le Nouvelliste des Conceris, annonce aujouf d'hui que l'Hippodrome sera bientôt exproprié et que les Etablissements Gaumont prospectent dans tout Paris pour ÿ transporter leurs pénates.
Ce bruit est absolument dénué de fondement. Les Etablis= sements Gaumont nous autorisent à le démentir officielle- ment. Et nous sommes persuadés que notre excilent ami
Monvoisin, l’aimable directeur du Nouvelliste, voudra bien. nous aider à le faire cesser et à remettre les choses au point: …
La Direction de l’Hippodrome est en possession d’un bail de longue durée. Aucun danger d’expropriauon ne la me- nace. Et la preuve, c’est qu’elle dépense encore cette année des sommes considérables pour transformer encore son Palace.
Je
On dit. à PRE
On dit que La Femme Nue, édition Cinès de Rome, vient d’être achetée par M. Sandberg, directeur de la Société Gé- nérale d’Attractions, pour une somme assez rondelette disons 10.000 francs, pour approcher de la vérité.
Il paraît que ce film sensationnel passera à Tivoli, mais qu'il inaugurera d’abord un nouveau Palace, que M. Serge Sandberg édifie en ce moment sur les boulevards, en parti- cipation avec un grand loueur, M. L. Aubert.
Est-ce assez clair? Nos lecteurs sauront ainsi que L4 Femme Nue illustrera le premier programme des Nouveaulés Aubert Palace.
À la bonne heure. Voici un choix judicieux. Il honore MM. Sandberg et L. Aubert, dont l’association ne manquera certes pas d’être fertile.
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FÉDÉRATION NATIONALE BELGE
de la CINÉMATOGRAPHIE
Nous recevons la communication suivante, qui con- vie tous les directeurs de cinémas de Belgique à assis- ler à une assemblée générale :
Messieurs et chers confrères,
Nous avons l’honneur de porter à votre connaissance qu’un grand nombre de directeurs et d’exploitants de cinémas sont désireux de former une « Fédération Nationale ».
Celle-ci n’aura aucun but politique ni financier, elle travaillera sans relâche à la défense de nos intérêts.
Tous, Messieurs, vous devez venir et amener des adhérents. N'oubliez pas que seule la cohésion des in- dividus arrive à un résultat favorable.
Par le grand nombre nous saurons nous défendre contre tout ce qui sera injuste et vexatoire. Nous n’ac- cepterons plus d’être sacrifiés, alors qu’il y a tant de genrés de commerce et d'industrie de luxe qui sont privilégiés.
Cette entraide que l’on vous demande, vous ne pou- vez pas la refuser, elle est indispensable pour arrêter cette campagne néfaste contre le cinéma, que malheu- reusement trop d’entre vous croient terminée.
Non, Messieurs, l’arrêté royal paru dans le Moniteur belge du 11 mars dernier, les écrasantes patentes (non pas taxes) des communes et provinces, l’emploi des films ininflammables, sont des questions de la plus haute importance qui ne doivent pas être résolues ar- bitrairement selon la région, selon l'avis de certains fonctionnaires.
Il est grand temps de ne plus être indifférents, ce qui vit peut toujours être amélioré, ce qui pourrait naître trouvera dans la Fédération Nationale des dé- fenseurs dévoués à nos intérêts, à notre industrie.
Directeurs de Cinémas !
Ordre du jour :
1° Création de la Fédération Nationale Belge de la Cinématographie.
2° Approbation des statuts.
3° Nomination des membres du comité.
4° Divers.
Nous comptons, Messieurs, vous voir parmi tous Jes représentants de notre grande industrie, notre union fera notre force.
Agréez, Messieurs et chers confrères, l'expression de nos salutations distinguées.
Pour le Syndicat Cinématographique de Liège :
Le Président, Prosper LALLEMAND Liège, 22, place Verte. Le Secrétaire, Georges JASPAR, Liège, 13, place de l’Université.
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PETITE TRIBUNE. MUTUALISTE
Association des Opérateurs Professionnels Français
Assemblée du 3 Juin 19414
La séance est ouverte à 10 heures, sous la présidence de M. L. Conore.
Deux nouveaux membres sur trois présentations sont acceptés :
MM. Capronnier, parrains : Grignon et Barrier; Weber, parrains : Wolff et Boyer.
Une demande d’adhésion a été refusée, n’étant pas en règle avec les statuts.
L'Assemblée décide de se réunir à nouveau le 10 juin, en vue de procéder au renouvellement annuel de son Bu-
reau. *
* *
Assemblée extraordinaire supplémentaire annuelle du mercredi 40 juin 1914
La séance est ouverte à 10 h. 3/4, sous la présidence de M. L. Conore.
Conformément aux statuts, le Président donne la dé- mission du Bureau, arrivé à la fin de son mandat. Il est procédé immédiatement à la réélection par vote secret.
Sont élus : ;
Président : Conore (Louis), à l’unanimité; 1e Vice- Président : Klein, par 20 voix de majorité; 2e Vice-Prési- dent : Barrié, 21 voix; Secrétaire : Capronnier (Charles), 14 voix; Trésorier : Bonyer, 20 voix; Secrétaire-Adjoint, Place, 15 voix; Trésorier-Adjoint : Dumas, 17 voix.
La prochaine Assemblée aura lieu le mercredi 1er juil- let, à 10 heures du matin, au siège social : Au Drapeau, 30, boulevard Magenta.
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puiser dans vos recettes, votre bénéfice y passera.
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(Suite)
Moteurs d’entraînement (Suite des Réponses au Questionnaire )
4. Qu’appelle-t-on le collecteur ?
Le collecteur d’un moteur est la partie qui distribue dans la machine le courant reçu. Dans les moteurs à courant continu, c’est un cylindre tournant autour du même axe que l’induit qui pue à sa périphérie, dans le sens longitudinal, des amelles de cuivre isolées entre elles ; chacune de celles-ci est reliée au fil sortant d’une bobine ou section de l’induit et au fil entrant dans la section suivante, de telle sorte que, par l’inter- médiaire des lames du collecteur, toutes les sections de l’induit forment un circuit fermé. ‘
Le nombre des lamelles du collecteur correspond exactement au nombre d’encoches de l’induit.
5. Qu’appelle-t-on les balais ?
Les balais sont des frotteurs généralement en char- bon, reliés respectivement au fil de départ'et au fil de retour du courant et frottant successivement sur les différentes lames du collecteur pendant la rotation de celui-ci, de manière à amener ainsi le courant dans l'induit. F
Dans le moteur d’entraîinement, les deux charbons
qui viennent frotter sur le collecteur sont maintenus en place au moyen d’un tube métallique isolé de Ja masse ; un petit ressort à boudin leur assure une 1e- gère friction sur ledit collecteur.
C’est aux charbons qu’aboutissent les deux fils VE nant de l’inducteur. A l'extérieur se trouvent deux bornes servant à brancher les fils d’arrivés du couraf électrique.
6. Quels sont les soins à donner à un moteur ?
Dans un moteur on doit surveiller les contacts, les isolements, les balais et les lames du collecteur. UA défaut d'isolement produit des étincelles et provoque une perte de courant. Les poussières métalliques ou d€ charbon qui se forment par suite de l’usure des bala$ peuvent créer des courts-circuits dangereux par moteur et risquent de mettre les enroulements à la masse. Il faut donc tenir le tout dans le plus gran état de propreté.
On nettoiera de temps en temps le collecteur avec du papier de verre très fin, sans jamais le graisser, ca la graisse produit les étincelles. É
On ne doit lubrifier un moteur qu’à l’aide des grals” seurs ménagés en dessous de chaque bout d’arbre et n€ faire usage que d'huile consistante, l’huile fine s’usan trop vite et graissant moins bien.
7. Qu'est-ce que la résistance ou rhéostat de vitesse ?
Pour comprendre le rôle d’un rhéostat de vitesse il faut expliquer tout d’abord que les moteurs d’entral- nement utilisés en cinématographie ont, à vide, une VI tesse comprise entre 1650 et 2000 tours à la minute: En charge, la vitesse est réduite, mais de façon insuf-
(Le S
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a fait son apparition
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Il faut passer ce film qui, pas ses situations dramatiques,
est particulièrement émouvant.
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38 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
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fisante, puisqu'il faut arriver à 960 tours pes une vites- se normale. Il est donc indispensable d’avoir recours à un rhéostat de démarrage ou de réglage.
Le rhéostat de vitesse est constitué par des fils en spirale de métaux spéciaux : ferro-nickel, maïllechort, argentan, etc., absorbant une partie de la tension, ce qui modifie la vitesse. Dans les moteurs Shunt, on met ces fils en série avec l’induit ou avec l’inducteur, se- lon que l’on désire augmenter ou diminuer la vitesse.
Les rhéostats peuvent affecter des formes très di- verses. Quant aux systèmes, ils sont de deux sortes : Fa à plots (fig. 3) et les rhéostats à curseur
19: .
On connaît déjà le fonctionnement des rhéostats à plots : cinq ou six contacts assurent, suivant la position de la petite manette, des vitesses graduellement va- riables ; mais il convient de dire que le rhéostat à curseur, dont l’emploi tend du reste à se généraliser, permet un réglage plus régulier et sans à-coup. L’ar- rêt s’opère par l'interrupteur placé à l’une des extré- mités de l'appareil.
- Fic, 3.
Nos lecteurs trouveront plus loin la manière d’instal- ler un moteur d’entraînement et son rhéostat. Nous ajouterons simplement que dans le cas où l’on se trou- verait en présence de courants de tension supérieure : 150, 220 ou 550 volts, l’on peut, pour les: moteurs ordi- naires de 70 et 110 volts, établir une résistance supplé- mentaire en branchant en quantité, sur la ligne, quel- ques lampes de même voltage que le courant.
(A suivre.) Le FASCINATEUR.
Nous croyons utile de republier cette semaine la description de l’enrouleuse automatique, cette descrip- tion ayant été faite la semaine dernière sans le cliché y afférent qui est de première nécessité pour en per- mettre la facile compréhension.
L’enrouleuse automatique
Au début de la projection animée, on recevait la bande cinématographique déroulée, dans une boîte ca- pitonnée ou plus simplement dans un panier en osier. Ce système ne saurait plus convenir aujourd’hui, à cause de la longueur des films et de leur encombrement, sans compter que ni les autorités municipales ni la préfecture de police ne le toléreraient ; aussi nos cons- tructeurs ont-ils, depuis très longtemps, songé à rece- voir le film, au fur et à mesure de son déroulement, sur une bobine semblable à celle qui le reçoit avant son passage dans l’appareil. :
Mais ce qui, à priori, semble d’une simplicité enfan- tine, comporte néanmoins certaines difficultés. En effet, le film est entraîné par le projecteur avec une vitesse sensiblement constante ; il est recueilli sur le noyau de la bobine d’enroulement, et le diamètre de ce noyau s’augmente, à chaque tour, d’une quantité égale à l’é- paisseur du film enroulé, et la longueur du film absorbé par l’enrouleuse à chaque révolution augmente propor- tionnellement au diamètre. Si donc, il n’existait pas
de moyen compensateur, l'absorption de l’enrouleuse serait supérieure au débit du projecteur et il se pro: duirait sur le film une traction telle que les perforations se trouveraient arrachées.
Il a donc été nécessaire d'imaginer un système per- mettant de faire varier automatiquement la vitesse de rotation du dispositif d’enroulement en raison de la longueur du film enroulé à chaque tour.
La figure ci-contre représente le dispositif ordinaire d’enroulement automatique à friction utilisé sur les principaux cinématographes d’exploitation.
Comme l'indique cette figure, une courroie métalli-
que E relie le système débiteur ou dérouleur du cinéma au système enrouleur fixé au-dessous de la table par la tige-support G. Une poulie: à gorge D, folle sur l’axe fileté À, est maintenue contre: une joue fixe calée sur l’axe, à l’aide d’un ressort à boudin C sur lequel fait pression un ressort B et son contre-écrou B?.
Par suite de la pression exercée par le ressort à bou- din ét de l’adhérence qui en résulte, la poulie D en- traîne la joue dans son mouvement de rotation. Au début, lorsque le poids à entraîner est faible, la poulie et la joue tournent avec la même vitesse, mais lorsque l’enroulement du film vient augmenter la masse ou le poids de l’enrouleuse, la friction patine et la joue n’est plus entraînée qu’avec une vitesse réduite. Il s'établit alors un état d'équilibre à mesure que la bobine F en roule la pellicule ; le diamètre du film enroulé aug mente, mais l’axe tourne moins vite que la poulie qui l’entraîne.
Cet état d'équilibre s’obtient par un réglage assez délicat de la pression du ressort. Si cette pression est trop faible, on risque de ne pouvoir entraîner l’enrou- leuse, lorsque celle-ci tourne à pleine charge ; si elle est trop forte, on peut craindre un déraillement du film au début de la projection.
Pour conclure, observons que le film.doit s’enrouler très régulièrement, sans trop de tirage et surtout sans secousses susceptibles de détériorer le film. Si donc celui-ci ne s’enroule pas assez vite et menace de traîner par terre, il faut serrer le ressort et bloquer l’écrou B avec le contre-écrou B’. Si, au contraire le film s’enroule trop vite et devient trop tendu, il faut desserrer lé- gèrement l’écrou B en ayant soin de l’assujettir au mo- yen de son contre-écrou, pour qu’il ne puisse se des- serrer de lui-même au cours de la manœuvre. Cette dernière précaution a son importance, car, faute par eux de l'avoir observée, certains opérateurs ont égaré cet écrou et ont été fort embarrassés au cours de leurs séances,
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Essayez-les :
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Téléph. : Archives 24-55
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LE CODE DU CINÉMA
LIVRE I
CHAPITRE V Des Artistes
TITRE Ie EXÉCUTION DES ENGAGEMENTS
(Suite)
Mises en demeure. — Lorsqu'un artiste ne remplit pas ses obligations, celui qui l’emploie peut demander la résiliation de son engagement. :
Mais d’après l’article 1230 du Code civil « la peine n’est encourue que lorsque celui qui s’est obligé est en de- meure ».
L'éditeur ou le metteur en scène doit donc, après avoir fait constater par huissier l'absence de l’artiste, le mettre en demeure d’avoir à assister aux séances à peine, soit de l'amende stipulée au contrat pour défaut d’exactitude ou dassiduité, soit de dommages-intérêts, soit de résiliation avec paiement du dédit stipulé (Trib. civ., de la Seine de Mai 1898 ; Af. Marcelle Eyriel, 20 Mars 1912).
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Séances. — Les séances cinématographiques sont divisée en deux parties : celles du matin et celles de l’après-m} pour lesquelles les cachets peuvent être différents.
Les premières comportent la présence des artistes à pa de l’heure indiquée jusqu’à 1 h. 1/2. N.
Les artistes sont convoqués pour les seules séances où. personnage de leur rôle paraît en scène, et il ne leur est PÂ garanti de minimum de séances.
Ils doivent se trouver au lieu du rendez-vous à l’heul® fixée, sinon ils sont passible d’une amende,
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Mauvais temps. — Si le mauvais temps ou un autre cas L: force majeure empêche la prise de vues, les artistes reçoives, une indemnité égale à un demi-cachet avec minimum cinq francs par exemple. 3
En ces mêmes cas les artistes sont tenus de rester à la de position du metteur en scène pendant une durée Égf après leur engagement.
Cachets. — Lorsque les séances du matin se prolongeï! les artistes peuvent avoir droit à un demi-cachet supplémen" taire jusqu’à 3 heures, et en cas de prolongation nouvel à un cachet entier pour la séance de l’après-midi. :
Les artistes convoqués pour l'après-midi reçoivent un C? chet entier, tn que soit la durée de la séance. ;
Une gratification supplémentaire peut être accordée * certains artistes lorsque leur rôle comporte des scènes da” gereuses ou entraîne des fatigues exceptionnelles.
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LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE
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de Je se se Je Se de Je Je ee RRFFARRSSASESRARERSERAIES des artistes de premier plan, que leurs deux premiers cachets ne leur seront réglés qu'avec le dernier, lorsque la bande sera terminée, le montant de cette retenue servant de ga-
rantie aux amendes que ces artistes pourraient encourir pour retard ou pour absence à certaines séances.
Interdiction de jouer au cinéma. — En principe, un artiste engagé par un directeur de théâtre lui doit l'exclusivité de ses services ; d’ailleurs, il est d’ordinaire interdit aux artistes, dans les contrats, de faire usage de leurs talents sur les théâtres publics et particuliers, et dans les spectacles de société ou de bienfaisance, sans l’autorisation écrite de leur directeur.
Un artiste qui a été engagé par un directeur de théâtre avec stipulation qu'il n’aura le droit de jouer sur aucun théâtre pendant la durée de son engagement, viole son contrat en paraissant dans une scène cinématographique.
Il y a là, en effet, une faute de la part de l'artiste, suscep- tible” d’entraîner soit une amende si elle avait été stipulée, soit même en certains cas la résiliation de son engage- ment.
L'artiste, en posant devant un appareil de prise de vues cinématographiques a en réalité joué un rôle sur une autre scène que celle de son directeur.
Le public n’était pas là, il est vrai, mais c'était pour que les attitudes, les jeux de physionomie, les gestes de l'artiste fussent projetés devant un autre public que celui de son théâtre, que l'appareil cinématographique les enregistrait.
La Cour de Paris a même été plus loin dans une affaire concernant Mlle Dutrieu, jugée le 24 novembre 1904. Elle a considéré que le directeur qui prenait un artiste déjà engagé
sur une autre scène, commettait un acte de concurrence déloyale le rendant responsable du dédit solidairement avec l'artiste.
Il n’y a, à notre avis, dans cet arrêt, qu'une question d'espèce. Il s'agissait d’un nouvel engagement de näture à empêcher lartiste de continuer à exécuter le contrat anté- rieur, et d'autre part, le premier théâtre qui avait Engagé Mlle Dutrieu avait fait une si grande publicité sur le nom de cette artiste qu’il était impossible à son confrère d'ignorer l'engagement et son caractère d’exclusivité.
Rappel des emplois antérieurs. — Un employé qui s'établit à son compte a-t-il le droit de rappeler les fonctions qu'il a remplies ou les travaux qu’il a exécutés dans la maison à la- quelle il appartenait ?
Pendant longtemps, la jurisprudence le lui interdisait formellement, n’admettant d'exception qu’en faveur des « élèves » qui, ayant payé pour recevoir les leçons d’un maître, étaient autorisés à mentionner le nom de celui-ci.
Les tribunaux sont, aujourd’hui, un peu moins sévères.
Mais un artiste qui a créé des rôles, un opérateur ou un metteur en scène qui ont exécuté des œuvres cinématogra- phiques doivent, en admettant que la jurisprudence feu concède la faculté d'y faire allusion, ce qui dépend des cir- constances et n’est pas pour eux un droit incontesté, rappe- ler nettement dans quel théâtre ou pour le compte de quel éditeur ils ont fait.
Le commis d’un architecte chargé d'exécuter les plans d’un monument ou le praticien d’un sculpteur chargé de dégrossir le marbre d’une statue ne pourraient, en s’établis- sant ensuite à leur compte, faire mention de ces travaux, surtout sans indiquer les noms des patrons pour lesquels ils les ont fait.
Les commerçants qui prennent à leur service des em- ployés ayant appartenu à une maison concurrente sont tenus à une correction et à une réserve plus grande encore.
Il y aurait acte illicite de leur part, susceptible de leur faire encourir des dommages-intérêts, dans le fait de rappe- ler les rôles tenus par un artiste ou les travaux exécutés par un opérateur ou un metteur en scène, sans même mention- ner le nom de la maison qui les en avait chargés.
Plus grave encore serait leur responsabilité si, par une insidieuse disposition de leur publicité, ils tendaient à faire croire aux lecteurs, non prévenus, que les travaux cités avaient été exécutés pour leur propre compte, et à se faire attribuer des succès antérieurs auxquels ils ont été absolu- ment étrangers.
Les directeurs de théâtre, se rendant compte de ces obli- gations, se conforment strictement à cette règle et ne man- quent jamais, dans leurs biographies d'artistes, d'indiquer les noms des théâtres où ceux-ci ont créé ou tenu les rôles dont il est fait état.
(A suivre.) E. MEIGNEN.
Nos lecteurs seraient fort aimables de mentionner « Le Courrier Cinématographi- que », chaque fois qu’ils font une commande à la suite d’une annonce publiée dans notre Journal. C’est le meilleur moyen de justifier
la confiance des annonciers du « Courrier » et nous comptons pour cela sur la collabo- ration de tous nos lecteurs. D'avance, à tous, nous leur disons merci.
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J'étais préparateur au Collège de France, je gagnais 250 francs par mois sans espoir d’avenir, mais il m'était interdit de faire autre chose, et d’ailleurs, l’aurais-je pu ? La vie du laboratoire vous tient si bien à l’écart du monde qu’il devient même imprudent à un jeune savant qui ignore les ficelles du métier, de se mêler d’affaires industrielles et de se livrer aux mains des commerçants.
Mon exemple est typique à cet égard. Parmi les rares capitalistes venus à moi, un étranger, un grand indus- triel allemand, se rendit compte du parti à tirer de l’in- vention.
Le Phonoscope était breveté le 3 mars 1892, mais il fallait songer à l’exploiter. Une société en participa- tion fut fondée le 20 décembre 1892 ; elle portait le nom de Société Générale du Phonoscope et avait pour but l'exploitation industrielle et commerciale de l’ap- pareil dit « Phonoscope » destiné à reproduire lillu- sion des mouvements de l’homme ou des objets animés, soit par vue directe, soit par projections lumineuses.
Elle se proposait aussi l’exploitation de toutes les applications et de tous les perfectionnements de ces appareils, entre autres : 1° les portraits animés ; 2° les projections mouvementées ; 3° l’application au pho- nographe ; 4° l’application aux distributeurs automa- tiques ; 5° les jouets scientifiques, et arrêtait un pro- gramme d’études et un règlement d’affaires dans lequel j'étais en tiers. Nous verrons plus loin comment ce programme fut réalisé par moi et comment cette société prit fin sans avoir abouti industriellement.
Je fondai, avec les fonds mis à ma disposition, un laboratoire villa Chaptal, 17, à Levallois-Perret. Ce laboratoire, très bien installé, fut le premier de ce genre et servit de laboratoire d’études et de recherches.
On ne pouvait songer pratiquement à la fabrication des disques zootropiques par le premier procédé, trop coûteux et trop difficile. Je travaillai la question et je me mis à établir une collection de clichés négatifs en séparant les images successives des pellicules et en les reportant sur des grands disques de papier percés de 24 ou 30 fenêtres. Ce travail de repérage extrêmement délicat une fois terminé, j’imprimai par report sur des plaques de verre perforées à leur centre et émulsion- nées au gélatino-chlorure d’argent et j’obtins des cli- chés positifs que je taillai à la tournette. Les disques positifs ainsi fabriqués avaient jusqu’à 50 centimètres de diamètre.
On juge de la difficulté de manier d’aussi grandes plaques et d’obtenir, sur leur circonférence, des épreu- ves bien développées avec une égale intensité. Mais ces difficultés furent vaincues et j’obtins de beaux résul- tais.
Le procédé restait toujours limité à la reproduction de mouvements de peu de durée, 2 à 3 secondes ; il ne s’appliquait ainsi qu'aux mouvements suscepti- bles de se répéter constamment comme ceux de la mar-
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che, des allures du cheval, du saut, etc. De plus, la confection des disques-types était particulièrement pé- nible et demandait une patience vraiment chinoise.
Je construisis alors un appareil réversible qui pre- nait les images négatives en couronne sur un disque de 25 centimètres et permettait de reconstituer le mouve- ment en remplaçant le disque négatif par un disque à images positives obtenu par contact.
J'avais essayé de remplacer le verre fragile par de la pellicule épaisse pour constituer le support trans- parent des disques, j'avais joint la stéréoscopie à la zootropie et exécuté des jouets qui restèrent à l’état de curiosité de laboratoire parce qu’ils étaient trop déli- Cats.
Mais les résultats obtenus par ces moyens n'étaient pas en rapport avec le mal que l’on se donnait pour les obtenir, et je sentais qu’il fallait me tourner du côté du ruban sans fin pelliculaire pour trouver la vraie solution de la question.
Je repris la chronophotographie sur pellicule et je songeai à rendre les appareils réversibles, mais je ren- contrai là les plus grandes difficultés.
L'appareil que Marey avait imaginé donnait quelque- fois de bonnes images, mais il était fort capricieux ; on ne pouvait compter sur son fonctionnement. L’arrêt de la pellicule se produisait au foyer de lobjectif pen- dant le passage de la fenêtre éclairante, mais cet arrêt était brutal et se faisait à des distances constamment variables, il n’y avait pas équidistance des images de
sorte qu'il était impossible de songer à faire repasser la même bande dans l’appareil et de la repérer assez exactement pour obtenir pendant la projection une image fixe.
Nous opérions à cette époque au moyen de pellicules de 6 et 9 centimètres de largeur, mais elles avaient peu de longueur ; les images étaient grandes mais peu nombreuses, elles remplissaient bientôt les bouts de ruban que nous fournissait le commerce et les bobines sur lesquelles elles étaient enroulées étaient vite épui- sées.
Il fallait d’abord trouver un mécanisme d’entraîne- ment nouveau‘et plus parfait ; c'était d’ailleurs le seul organe brevetable, car tout le reste, obturateur, éclai- rage, était tombé dans le domaine public par les publi- cations antérieures et les notes à l’Académie des scien- ces. |
Je me rappellerai toujours la façon dont l’idée me vint d’un mécanisme fort simple et fort bon. |
J'étais à table quand l’on m'’apporta une carte de visite ; je la tournai et retournai dans la main en pen- sant toujours à la solution de mon problème. Puis sans réfléchir, j’enroulai autour de cette carte un bout de fil qui était à ma portée et je m’écriai : « Ça y est, j'ai trouvé mon affaire ! » En tournant la carte, le fil s’enroulait en effet d’une façon continue, mais $on extrémité avançait par saccades avec des arrêts suc- cessifs.
(A suivre.) G. DEMENY.
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(Suite)
Sur le préjudice qui a pu être causé à M. Etcheverry par cette reproduction par l'affiche, vous pouvez l’ap- précier bien facilement, c’est M. Paul Hodel lui-même qui vous à déclaré avoir recu de Turin 120 affiches, dont 31 ont été saisies le 15 décembre et mises sous scellé. C’est M. Paul Hodel qui, le 30 janvier 1912, dans le procès-verbal qui est joint au dossier, nous déclare : € Otrentt aux affiches, j’en avais reçu 180, dont 31 mises « par vous sous scellé. Je les vendais quatre francs. « Elles ont été imprimées par la maison Ricordi, de « Milan. L’affiche avait sa raison d’être parce que, « à un certain moment, les personnes qui avaient posé « pour le film avaient pris une attitude analogue à « celle des personnages de la pièce ». Et j'entends en- core M° Claro noug dire : c’est la condamnation du Film du cinéma que je trouve sous la déclaration même de M. Paul Hodel... Tout à l’heure, nous y viendrons ; c'était une opinion brillamment exprimée, et vous au- rez à dire si l’analogie que l’on peut constater, que l’on constate dans les affiches et le Film cinématographique avec de tableau de M. Etcheverry peut constituer la contrefacon qu’on vous demande de réprimer.
La maison Ricordi avait si bien senti qu’elle était en faute et qu’il y avait eu de sa part — employons le mot tel qu’il vient sur nos lèvres — une contrefaçon du tableau de M. Etcheverry qu’à la date du 12 février 1912, M. Gentien, représentant de la maison d’édition Ricordi de Milan, écrivait à M. Etcheverry « qu’il re- connaissait le tort qu’il avait pu lui causer et qu’il était pe à le réparer », c’est-à-dire qu’il était prêt à ’indemniser du préjudice qui avait pu lui être causé. La maison Ricordi tenait cependant à invoquer sa bonne foi, déclarant qu’elle ne connaïssait pas le tableau, que le coupable était seul le dessinateur qui avait apporté le film cinématographique et le projet d’affiche sans Jui faire connaître la grande ressemblance qui pouvait exister entre le tableau et l’affiche ; et il terminait en disant à M. Etcheverry qu’il lui serait
obligé de lui faire savoir s’il serait disposé à régler à Pamiable ce différend et dans quelles conditions.
M. Etcheverry a dû sans doute faire des propositions que nous ignorons ; des pourparlers ont û s'engager entre les parties intéressées. M. Etcheverry a-t-il de- mandé une somme qui a paru trop considérable pour qu’on puisse la lui accorder? Que s’est-il passé entre eux, nous n’en savons rien. En tout cas, ce qui subsiste d’une facon précise, c’est que sur un point, la contrefaçon du tableau de M. Etcheverry par l’affiche, il ne peut pas y avoir de doute ; l’affiché est manifestement la contre- facon du tableau de M. Etcheverry, et on a fait une belle affiche parce que M. Etcheverry avait fait un beau tableau ; on a fait une affiche qui était bien faite pour séduire et attirer le regard de ceux qui passaient devant le cinéma et qui pouvait les engager à aller voir à Pin- térieur le film que représentait cette affiche. Le préju- dice est certain, nous dirons pour finir, Messieurs, comment vous pourrez le chiffrer. S’il est évident qu’une affiche contrefaite cause à l’auteur d’un tableau un pré- judice manifeste, il est non moins certain que la repro- duction d’un tableau par un film cinématographique cause à l’artiste peintre dont on aurait reproduit le tableau sur le film, également un préjudice.
J’ai entendu dire, et sur ce point ma compétence est un peu sujette à caution peut-être, qu’on donnait généralement par film cinématographique dix centimes par reproduction et par mètre ; pour évaluer le préju- dice qu’on pouvait causer à un artiste dont on reprodui- sait l’œuvre par la voie du cinéma, qu’il était néces- saire de multiplier ces dix centimes du mètre par la longueur du film et par:le nombre des exemplaires; de sorte que si ce que j’ai entendu dire est exact, si le tableau de M. Etcheverry a été contrefait par le film cinématographique, ce film ayant une longueur d’en- viron 609 mètres, on n’aurait qu’à établir le calcul de 0 fr. 10 multiplié par le nombre de mètres de film et par le nombre des exemplaires de ce film pour arriver d’une façon certaine à chiffrer le préjudice. On con- coit par conséquent que M. Etcheverry ait eu raison d'engager le procès qu’il a porté devant vous car si le film a contrefait son tableau, un préjudice considéra- ble lui a été causé.
Qu'est-ce que le tableau de M. Etcheverry ? Ce ta- bleau, intitulé « Vertige », a été produit au Salon de 1903 ; c’est un tableau charmant, tous ceux qui l’ont vu à cette époque en ont conservé le souvenir. Ce ta- bleau était tellement séduisant que a été reproduit de- puis en gravure, en photographie, et que partout où il est exposé, le public s'arrête volontiers, comme on s’arrête devant les sujets charmants.
On a dit de lui que c’était plutôt de la littérature que de la peinture : critique aisée et facile, car faire de la littérature qui séduit et qui plaît, c’est déjà quelque chose. Faire de la peinture qui charme et dont le sou- venir reste longtemps dans l’esprit de ceux qui l’ont vue, c’est encore faire œuvre d’artiste ; de sorte que la cri- tique légère qu’on pourrait adresser à M. Etcheverry : « En faisant ce tableau délicieux « Le Vertige » il a fait plutôt de la littérature que de la peinture », ne serait pas une critique bien méchante et dont il y aurait lieu, pourrait-on dire, de se montrer très touché. Ce
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tableau représente, vous en avez encore, Messieurs, le sujet devant vous, une femme sur un canapé, qui donne un baiser. Non seulement en peinture, mais dans la vie courante, qui de nous n’a vu ce tableau charmant dans des salons ou dans des palaces ! Si nous avons pu le voir, notre discrétion nous l’aura bientôt fait oublier ; c’est la vie courante : la femme est faite pour donner des baisers, l’homme aussi ; c’est toute la vie ; cela se passe constamment, et si nous avons pu assis- ter à des scènes de ce genre, nous n’y avons plus songé. Ce que je veux simplement vous dire, c’est que le ta- bleau de M. Etcheverry a reproduit par la peinture en une forme délicieuse, quelque chose qui se produit couramment dans la vie et quelque chose qui est tou- jours charmant.
Qu'est-ce que le film ? Ce n’est pas tout-à-fait le ta- bleau de M. Etcheverry ; le film, vous vous le rappelez, c’est une histoire un peu dramatique, maïs très intéres- sante et que l’on peut résumer ainsi, car si je voulais développer devant vous les péripéties de ce drame cinématographique je retiendrais trop longtemps votre attention ; il prête à de longs développements et il montre que les artistes cinématographiques sont eux- mêmes des imaginatifs, sont eux-mêmes, dans leur genre, des artistes. Je le résume en disant qu’il expose
la rencontre inopinée du comte de Faline, amoureux de Mme Roussel, dans une cellule n° 13, alors que le comte de Faline se rend à un rendez-vous qui lui a été fixé par Mme Roussel. Pour arriver au développement voulu par les artistes du Cinéma, il était indispensable de vous faire assister au développement de la passion que peut concevoir M. de Faline pour Mme Roussel et à laquelle celle-ci répond ; il était indispensable que les artistes cinématographiques nous fassent assister comme il est dit dans un des numéros du film, à la fa- tale inclination de Mme Roussel pour le comte de Fa- line qu’ils ont représentée sous le n° 3 de ce film, où nous voyons M. de Faline, dans un bal et sous l’influen- ce de la griserie, lui prendre un baiser.
Le film est-il la reproduction du tableau de M. Etche- verry ? Disons tout d’abord que la loi du 19 juillet 1793, s'applique à toutes les productions de l'esprit et du génie qui appartiennent aux Beaux-Arts ; et la Chambre civile de la Cour de Cassation a dit en deux lignes que cette loi protège toute création soit des arts proprement dits, soit des arts appliqués à l’industrie. C’est général, absolu, et Pouillet, Maillard et Claro con- firment en ces termes la règle de la doctrine donnée par la Cour de Cassation :
«€ L’imagerie d’Epinal, de gravures de modes, sont protégées au même titre que les œuvres des artistes les plus distingués ; s’il y.a des degrés dans l'art, il n’y en a pas dans la loi ». En droit, par conséquent, la loi des 19/24 juillet 1793 ne doit pas être interprétée dans un sens étroit et restreint, et nous constatons volontiers que ses dispositions ne sont qu'énonciatrices ; c’est un jugement du 7 juillet 1908 du Tribunal de la Seine confirmé par un arrêt du 19 novembre 1909 qui nous le dit en décidant dans une affaire bien connue, Barbier, Carré et Gounod : « Une bande cinématographique doit être considérée comme une édition ».
Que représente donc le vertige d’Etcheverry ? Ser- rons de près la question : c’est une femme qui donne un baiser ; et quand Etcheverry a représenté ainsi une femme donnant un baiser, il nous a montré mer- veilleusement qu’il sait peindre la luxure et la lasci- vité ? Est-ce que M. Etcheverry ne saurait peindre que la lascivité ? Son merveilleux talent nous démon- tre le contraire, et pour ne prendre qu’une de ses œuvres ; « Ils ne lisaient plus », nous voyons là des jeunes gens qui s’embrassent. dans un parc, avec toute la fougue et toute l’ardeur de la jeunesse. Voyons là dans l’œuvre d’Etcheverry, comme l’écrivait Henri Rochefort, une œuvre passionnée et passionnante, qui a été acquise par la ville de Lyon pour son musée. Il y a donc deux façons de peindre l’amour. Quelle est celle que M. Etcheverry a voulu fixer dans son tableau ? Sans contredit, il lui a plu ce jour-là de peindre l’a- mour lascif et voluptueux tout comme, cinq ans plus tôt, en 1898, il lui avait plu de peindre la passion ar- dente de jeunes gens qui s’embrassent.
Voyons donc si le film est la contrefacon du Vertige, c’est-à-dire s’il est une imitation ou une reproduction frauduleuse ?
C’est, Messieurs, pour apprécier cette question, non pas par des considérations personnelles, et que je pour- rais emprunter à mon contradicteur, que je veux vous faire juges de ce débat ; les considérations personnelles
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que je pourrais vous apporter n'auraient d’autre V4 leur que celle d’une conviction intime que vous pou riez ne pas partager ; je préfère chercher les moti ; de notre décision dans les documents mêmes de la JU risprudence. Nous ne discuterons pas, n'est-ce pa que artiste a le droit de s’inspirer d’une idée et d'a opter un sujet traité par un autre. : c’est courant ; ! est manifeste que l'artiste a le droit de s'inspirer des idées qui lui conviennent, de chercher à traiter des sujets déjà traités par d’autres. Sur ce point, que nous dit la jurisprudence ? Un jugement du 16 novembre 1893 nous dit : « Si un artiste a le droit de s’inspirer d’une idée, d’un sujet déjà traité par un autre, il ne peut du moins porter atteinte à ce qui caractérise l'ex" pression particulière et originale -que l'artiste antérieul a donnée à sa pensée ». Cette solution est tellemen juridique qu’elle est conforme à l’opinion des auteur” et je puis mettre sous vos yeux l’opinion de Pouillet: Maillard et Claro ; ouvrons léur ouvrage, que trouvon# nous sous leur plume à la suite de cette solution: « Ceti£ solution est conforme à la doctrine. L’artiste, disen ces auteurs, a le droit évident de puiser partout S€° inspirations. Un tableau produit pee un autre’ éveile ses idées, pique son imagination, il pourra donc traite! à son tour-le même sujet, rien n’est plus légitime. S’1n5° irer d’une œuvre, n’est pas nécessairement la contre aire. Le droit cesse où la copie commence... » Quelle ph on peut le dire, limpide ! « Le droit cesse OÙ a copie commence ». L'artiste se rend coupable de contrefaçon si, s’inspirant de l’idée, du sujet traité pa un autre, il porte atteinte à ce qui caractérise l’expre“’ sion particulière et originale que l’artiste antérieur À donnée à sa pensée. « Pour qu’il n’y ait pas contrefa” çon d’une œuvre d’art (il s’agissait là spécialement d’un€ œuvre de sculpture) il faut que la confusion soit im; possible pour un regard exercé, éntre cette œuvre € celle que l'artiste qu s’en inspire a produite. C’est l’aspect général de l’œuvre elle-même, abstraction faite des détails extrinsèques qu’il faut s'attacher ». Cette appréciation, qui est basée sur des éléments de fait: échappe absolument au contrôle de la Cour de Cass& tion, et vous êtes, Messieurs, les seuls juges du fait qui vous est soumis.
Voyons donc, sous l’égide de ces principes, si lon peut soutenir raisonnablement que le film cinématogra’ PURE est la reproduction du Vertige. Auparavanb
essieurs, je m'en voudrais d'oublier de vous citer 0? jugement du Tribunal civil de la Seine du 22 mar 1912 formulant à nouveau, mais sous une autre forme cette opinion : « Qu'il appert des dispositions de la loi des 19-24 juillet 1793 que la propriété consiste dans un droit privatif à l’exploitation par quelqut mode que ce soit d’une œuvre intellectuelle ; qu’elle ne pue point sur les idées base de l’œuvre, mais su! la forme originale créée spécialement et exprimée pe l’auteur de cette œuvre. La contrefaçon ne peut résulter que de la similitude des scénarios d’une pièce de thé: âtre ou d’une conception cinématographique, et la con’ trefaçcon n'existe pas lorsque la donnée générale des mêmes scénarios n’est pas originale et que le dévelop: pement de la même idée dans le scénario du film argut de contrefaçon ne reproduit point les éléments carac” téristiques d’une pièce de théâtre ». C’est un autre juge: ment du Tribunal de la Seine du 13 juillet 1911 qu est reproduit dans l’Art et le Droit, année 1911, page 164, qui formule à nouveau cette pensée sur laquelle j'insiste parce qu’elle est tout le procès que vous avez à juger : « L’idée qui forme les données d’une pièce demeure à la disposition de tous ; il est loisible à cha- cun de la traiter à nouveau, sous la condition de pro” duire une œuvre personnelle qui se distingue par la conduite de l’action, le développement des caractères lJ’agencement des scènes, le dialogue et les épisodes »:
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CE
“ Le Courrier ” à Nantes
De notre Correspondant particulier :
On réclame... On réclame...
Sous notre régime républicain, aux principes alléchants de « Liberté - Egalité - Fraternité » je crois véritablement qu’à Nantes, au point de vue cinématographique, tous les exploitants ne sont pas logés à la même enseigne.
Ici comme partout il existe une commission de sécurité inexorable, un service d'assistance publique des plus ra- paces, et ces deux services, ô mystère! semblent ignorer qu'un établissement un peu particulier opère en toute tranquillité, sans avoir au préalable pris connaissance des règlements municipaux si rigides pour les autres exploitants. Ceux-ci sont chargés de frais accablants : on leur impose de lourdes patentes, on prélève sur leurs recettes des droits des pauvres abusifs, ils supportent des frais très lourds : pompiers, agents, etc.; on les astreint à se conformer à des mesures de sécurité souvent stupides. Dans ces conditions, pourquoi un citoyen privilégié donne-t-il des représentations cinématographiques sans payer de patente, sans payer de droit des pauvres, sans agents, sans pompiers, dans une salle non conforme au moindre règlement, avec une installation -cinématogra- phique rudimentaire, où les ordonnances de sécurité sont totalement oubliées : pas de cabine incombustible, pas de carters, pas de volet automatique, pas de cuve à eau. L'appareil projecteur est d’autre part manié par un dé- butant.Avec une pareille installation, s’il arrivait un sinis- tre, les res DOneePilités des autorités municipales de notre ville seraient fortement engagées.
J’ose espérer que ces quelques lignes tomberont sous les yeux de qui de droit et qu’on prendra toutes mesures utiles.
G.F,
LA * *
OMNIA DOBRÉE
Grande affluence à l'Omnia pour les représentations du superbe drame artistique La Fille de Delft. Quelle ravis- sante chose que ces champs multicolores, le calme de ces sous-bois où germe l'amour de deux enfants; cette pro- menade délicieuse en ballon contrastant avec le spectacle terrible des éléments déchaînés. La scène grandiose de l'incendie du ballon a été considérée à juste titre comme le clou de ce drame passionnant.
Les Somnanbules. — NVaudeville charmant et spirituel. Décidément la maison Gaumont se montre supérieure dans cette bande à tout ce qui s’est fait dans ce genre. L'interprétation est délicieuse. L'apparition sur l'écran de Lamy dans le rôle de Pétoizel, avantageusement connu depuis la présentation de « l’illustre Machefer », a été fort applaudie. É
Le programme comportait en outre un film scientifique
du.plus haut intérêt, La vie du cœur, et une comédie dra- matique, Jeux d'enfants, où pendant une minute le public est glacé d’effroi.
* * PA AMERICAN COSMOGRAPH Parmi les films importants qui ont passé cette semaine à l'American, citons : Le Roi de l'air, interprété par Ro- binne et Alexandre, c’est tout dire. Le Pacte, drame. À travers le Jura, joli plein-air. Max pédicure, grand, succès
de fou rire. *
CINÉMA SÉBASTOPOL Programme vraiment bien choisi, La Rencontre, drame artistique (Gaumont), dont le principal rôle, Jacques Ber- tat, est interprété par l'excellent artiste qu'est Navarre.
Le délicieux vaudeville, l’Illustre Machefer, a beaucoup
fait rire, Professionnal Beauty, Bout de Zan, Chanteur am- bulant, bons comiques. À travers l’Ecosse, fort joli plein- air.
On dit que le Cinéma Sébastopol va tout prochaï- nement fermer ses portes, et les rouvrira vers le 15 sep- tembre, avec de très nombreuses améliorations.
*
* * 1 CINÉMA PATHÉ FRÈRES
Un beau et grand drame sentimental, L'argent des pau- vres, interprété d’une façon magistrale par les meilleurs artistes de notre Capitale, bien encoché par une série de vues très intéressantes, a remporté un très bon succès.
G. FOURCADE.
RS SR A ARR RAA “ Le Courrier ” à Saint-Quentin
De notre Correspondant particulier :
Pour peu que la saison s’avance encore dans les condi- tions atmosphériques présentes, nos cinématographistes n'auront pas beaucoup à se plaindre de la morte saison, à en juger par les salles combles des cinémas de notre ville. Il est vrai que nos Directeurs exploitants redoublent d'activité pour maintenir la clientèle, et présentent des programmes hors pair desquels se détachent chaque se- maine une grande vue splendide; c’est ainsi que je note en passant : Au Kursaal : Atlantis, la célèbre vue de Nor- disk, Fille Mère des Grands Films Populaires, Fantômas contre Fantômas (Gaumont), Maudile soit la guerre, etc. Au Splendid Cinéma : Les exploits de Rocambole, l'Homme aux deux masques, la Main dans l'ombre, etc. Au Café Riche : de fort jolies vues.
En un mot de jolis films partout et dignes de nombreux visiteurs.
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Dans ma dernière chronique, je vous ai parlé du re/e- rendum de notre excellent confrère Le Film, de Naples.
ll s’agissait de savoir quelle était l’actrice préférée du * grand public qui fréquente nos salles de ciné.
Je puis, aujourd’hui, vous faire connaître le résultat de la consultation.
Deux artistes arrivent-en-tête avec, on peut le dire, le même nombre de voix.
FRANCGESG4 BERTINI, de la Celio-Film, avec 759 voix ; et LypaA BorELt, avec 757 voix.
MARIA CARMI, qui, cependant, nous a donné le chef-
d'œuvre inoubliable de Serment de Haine, se classe troi- sième avec 365 voix.
La quatrième place échoit à là TERRIBILI GONZALËES, l'héroïne de Marc-Antoine et Cléopâtre, avec 197 voix.
Viennent ensuite : Anna Petersen (164). — Cristina Ruspoli (162). — Saava Gallona (140). — Enna Saredo (128). — Lydia de Roberti (106). — Fernanda Negri Pou- get (105) et Olga Benetti (93).
Je vous fais grâce du reste.
* * *
Une grande transformation à la « Savoïa », avec aug- mentation considérable de capitaux.
Nous recevons, en effet, deux circulaires. Dans la pre- mière, on nous avise que l’ancienne Maison «Savoïa Film » est en liquidation ; dans la seconde, on nous fait part de la constitution de la « Société Anonyme Savoïa Film », au capital de trois millions entièrement souscrits et entière- ment versés.
M. A. Gariazzo (l’ancien propriétaire de la Savoïa), reste directeur général comme auparavant ; le président du Conseil d'administration est le banquier Angelo Cra- vario.
Tout le personnel artistique et administratif a été con- servé.
Je vous transmets sous toutes réserves un bruit qui court avec persistance: on dit que la Maison «Ambrosi0) a l'intention de monopoliser l’exploitation de sa produc- tion, ainsi qu’il est déjà fait chez Pathé et chez Gau- mont.
*
* *
La « Corona Film » a presque terminé la construction de son théâtre de pose. Le personnel artistique est au complet. Les bureaux provisoires sont installés Corso Emilio, 4, à Turin.
*
* *
À la « Lucarelli Film », fervel-opus. On prépare actuel” lement deux films à grand spectacle.
Je vous en parlerai dans une de mes prochaine chro niques.
*
* *
La «Psiche-Film » augmente elle aussi considérable ment son capital. Elle se transforme en société anonyme par actions.
Président de la Société : Prof. Eugenio Cisterna; Con- seiller-Délégué : M. Guido, Paris.
Il paraît que l'établissement d’Albano (petite ville des environs de la capitale), sera sous peu transféré à Rome dans un très vaste terrain près la Porte-de-Saint-Jean.
*
* *
M. Pouchaïin, l’éminent ingénieur - propriétaire des Usines Biache, de Lyon, pour mieux satisfaire sa clientèle italienne, ouvrira prochainement, à Turin, une grande succursale de sa maison française.
Le Courrier lui envoie ses meilleurs souhaits.
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A Gênes, une maison d’édition, sous les auspices de M. A.-B. Carrino.
* * *
Une nouvelle sensationnelle : Se
On dit que Mario Caserini, le célèbre metteur.en scène de la « Gloria », va quitter cette maison après léclatant triomphe de Néron.
On dit aussi que la place sera prise par M. Del Colle, qui quitterait spécialement la « Savoïa ».
Pour ma part, je pense que ces nouvelles sont sujéttes à caution. Je les donne sous toutes réserves.
* x *
La « Vidali-Film » a complété son personnel, parmi lequel nous signalons en première ligne M. Mario Guaita
Antonia, maintenant célèbre dans lé monde entier par :
son admirable et inoubliable création de Spartacus.
* * +
La (Napoli-Film » présentera cette semaine ses deux premiers films, dont Le Fou, duquel on dit beaucoup d® bien. Attendons de le voir sur l'écran pour en parler.
*
x x
La nouvelle maison « Etna-Film » est à la veille, RE aussi, de présenter sa production. Il paraît que les films qu’elle annonce seront absolument enaation el qu’ils donneront la juste mesure de l'importance excel” tionnelle de l'établissement qui fait si grand honneur Sicile, et même à toute la production italienne.
* * *
La « Giano-Film », de Gênes, est en train de prépar®! son deuxième film Le Bonheur perdu. C’est un épisode la révolution napolitaine de 1799.
Le premier film L'héritage de la Lagune a été très pie accueilli. Il a été acheté en exclusivité par la « Théâtra” Film », de Gênes.
* * *
- Le cinéma a fait son entrée à la R. Ecole Normale JO! seca-Pimentet, de Naples, et à l’Université Populaire Livourne.
* * *
À l'Ecole des chauffeurs de Milan a été installé un cr néma pour montrer aux élèves la manière de réparer È de remettre en route un moteur en panne. L'école p9* sède plusieurs films sur la construction des automobile et plusieurs autres des plus grandes usines d'automobiles d'Italie et de l'Etranger Mere en pleine action.
Emile ARNOLD.
EVA I Con AI Da V AI Data DAV A I Conte Con a I Con Va Ca 27 9 RÉ nt 4 | d CHRONIQUE ESPAGNOLE mp De notre Correspondant particulier :
A la suite de la crise théâtrale qui sévit en manière a} solument exceptionnelle ici en Espagne, un grand noM° bre de théâtres, de music-halls, etc., se transforment € salles de cinéma.
D’un point à l’autre de la péninsule, c’est partout le ci- néma qui remplace tous les autres genres de as de 1 exception faite — cela va sans dire — de las arenas de 10 ros ; Car un espagnol se priverait plutôt de son pain et son lit, que de se passer de 1oros y toreros…. et de a
guitare aussi : mais celle-ci coûte si peu que tout le monde
peut avoir la sienne.
Je disais donc que le cinéma s’installe partout en sou” verain, en voulez-vous la preuve?
Bien: rien qu’à Madrid, voici les salles qui ces jours-ti se sont ouvertes aux spectacles cinématographiques :
Grand Teatro — Principe Alfonso —. Royalty — Teatr® Cervantes — Trianon Palace — Teatro Benavente — Te’
de votre recette.
Exploitants! Dans les programmes hebdomadaires, les auteurs français entrent pour une production de 5 0/0 à peine; ils prétendent prélever un droit sur les 100 0/0 de
La 3° sensationnelle |
Aventure du Détective
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64 LE COURRIER CIN ÉMATOGRAPHIQUE
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* *
M. José Maria de Lasarte, membre du Conseil Munici- pal de Barcelone vient de déposer un projet pour l’insti- tution de cinéma d'instruction gratuit, et pour l’applica- tion de la cinématographie pour illustrer l’enseignement dans les écoles publiques de la ville.
Il paraît que le Conseil approuvera et fera sien le pro- jet de M. de Lasarte, au moins en ce qui touche l’enseigne- ment scolaire, et que sous peu les écoles seront pourvues de leur appareil et de leur écran.
Avis aux fabricants de cinés. Il y aurait là une bonne affaire à réaliser. à * *
J'ai remarqué, depuis quelque temps déjà, un phéno- mène qui ne doit pas passer inaperçu.
Ici à Barcelone, — et ce qui arrive à Barcelone arrive peu après en touie l'Espagne — les films à grand spec- tacle sont en train de passer de vie à trépas.
Ils agonisent petit à petit, ils meurent d’anémie, mal qui ne pardonne pas.
Vous croyez, peut-être, que c’estle public qui s’en désin- téresse?.... Que aon pas.
Les grands films meurent; mais non de mort naturelle. Il y a assassinat; on leur a donné un de ces poisons à la Borgia, qui vous tuaient son homme une année ou deux après qu’on le lui avait fait absorber.
Les coupables sont les éditeurs mêmes et tous ceux qui vivent du commerce du film; et les exploitants donnent au moribond le coup de grâce.
C’est invraisemblable, mais c’est absolument vrai.
L’arme, le poison, l'instrument du crime, ce n'est ni plus ni moins que la concurrence.
Hier encore, pour un beau film, pour un film excep- tionnel on vous demandait un prix d’or, un prix fou. Mais
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maison d'édition s'était imposés pour livrer une produ€ tion hors pair. 1
La maison d’en faceia voulu faire aussi grand et aus! beau, maïs elle crut plus avantageux, pour s’attirer de nouveaux clients, d'offrir son chef-d'œuvre à meille” compte aux clients trop solllicités.
La maison d'à côté lance aussi son grand film. Elle baisse encore ses tarifs, car toutes les exploitations 01 passé des grands films; ils y viennent maintenant sa empressement.
Et par ricochet le Directeur de cinéma suit l'exempl® qui vient d’en haut. Il subit en même temps les lois de Ja concurrence qui se présente sous la forme et la menac de son voisin.
Lui aussi baisse les prix, et donne pour deux sous U spectacle que l’on devrait payer un franc, puisqu'il 20 peut plus dire à son public que son spectacle est compos d'œuvres supérieures, étant donné que les films dits sen” sationnels figurent dans tous les programmes. Il y en À trop.
Si cela ne change pas, si l’on n’enfonce pas, et de suil@ le bistouri dans l’abcès, c’est la mort du beau film et des belles recettes. Nous reviendrons aux temps, encore fl proches de nous, des pantalonnades ridicules et des pl treries de l’enfance du ciné.
Voyez plutôt ce qui se passe à l’heure actuelle dans J€ monde. La situation en Espagne n’est pas exceptionnelle:
L’«Itala » ne trouve pas d'acheteurs pour Cabiria. Elles obligée de vendre son film très cher, mais comme l© s’habitue aux chefs-d’œuvres, ils ne font plus prime, 02 n’en veut pas. C’est beau, c’est sublime, c’est la gloire à ciné, mais ce n’est plus — je ne dis pas ce n’est — pas J° dis bien « ce n’est plus » commerciable. Et l’ « Itala » 5€ voit obligée de présenter son film pour son prop'é compte, au moins jusqu’à un partiel remboursement de grosses sommes employées.
Aura-t-on la force de réagir?
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F4 L’AMI QUI N'EXISTE PAS : Comédie
Messieurs Lenoir et Pierre Ponce ont reçu une lettre e leur ami commun Monsieur Martin Petit ; les invi- tant à venir le rejoindre à Berlin. Afin de conquérir sa liberté, Monsieur Lenoir se fait envoyer la lettre sui- Vante. Collège de Belleville 13 Mars 1914.
Cher Charles,
Samedi prochain notre petite fille va être baptisée. Tu te rappelles, n'est-ce pas, que tu nous as promis de lui servir de parrain. Nous attendons donc vendredi soir.
A bientôt. Adolphe Dubois.
il la communique à Madame Lenoir.
Quelques jours plus tard Monsieur Lenoir en route pour Berlin s’amusait de la naïveté de sa femme. II est ïien certain qu’elle ne se doutera jamais de sa fugue.
Mais il rencontre à Berlin une amie de Madame Le-
noir. Celle-ci très charitablement, envoie aussitôt un
mot à son amie.
Chère Nana,
Je t'envoie d’ici un bien affectueux bon- jour. J’ai rencontré ton mari hier. Pourquoi ne l’accompagne-tu pas ?
Amélie.
Cette discrète remarque éveille les soupçons de Ma-
ame Lenoir. Son mari l’a berné puisqu'il n’est qe à Belleville comme elle supposait. Elle fait part de sa remarque à son frère le comédien Bastien qui lui pro- met de donner une leçon à Lenoir.
À peine de retour à la maison, Charles Lenoir reçoit un télégramme de Belleville envoyé par le faux Dubois.
Cher Charles, Arriverai demain Copenhague. Viens me
chercher gare. ii Adolphe Dubois.
Lorsque Lenoir reçoit le télégramme, il craint que son ami, ignorant la ruse dont il s’est servi pour con- quérir sa liberté vienne à éviter les soupçons de Mme Lenoir se grime comme son ami de Berlin Martin Pe- tit et se rend à la gare à l'heure du train.
Pendant ce temps Bastien, se grime afin de ressem- bler à Adolphe Dubois mais sa sœur ne connaissant ni
Dubois ni Martin lui a donné comme modèle la photo- graphie de Monsieur Martin Petit.
Cette confusion a des conséquences inattendues, Ma- dame Lenoir croyant parler à son frère, converse avec Pierre Ponce et Monsieur Lenoir est fort ennuyé lors- qu’il se souvient avoir invité son ami à venir le voir ce même jour.
Madame Lenoir écrit un billet à Pierré Ponce qu’elle prend pour son frère « Quand mon mari sera couché, J'irai chez toi ». |
Pierre Ponce transmet le billet à M. Lenoir et Mme Lenoir doit faire des excuses à son mari, et la confu- sion aurait peut-être duré sans l’arrivée de l’ami de Berlin. Tout s'explique et Mme Lenoir que toutes ces aventures ont beaucoup divertie, pardonne à son mari mais M. Lenoir doit lui promettre de toujours l’em- mener lorsqu'il se rendra à Belleville.
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* COMMENT IL MANQUA SON MARIAGE à TETE
Quand il ouvrit ce matin là son journal, il lut en première page l’annonce de son prochain mariage avec miss Robinson. C’est pourquoi, heureux et le cœur plein d’allégresse il:se disposa à rendre visite à sa belle.
Un bouquet au suave parfum et un riche bijou lui feront certainement plaisir. Comme le populaire ar- tiste de cinéma est très connu du public, on le suit dans la rue et en sortant de chez le bijoutier, une véri- table foule marche sur ses talons. Comment s’en débar- rasser ? Fuir ? Les autres aussi ont de bonnes jambes ! Se réfugier sur un échafaudage 7. il est vite dépisté. Ah, une fenêtre s’ouvre, il s’y engouffre et tombe dans un atelier de modistes… Tiens, c’est vous. tiens, c’est toi ? Quelle façon de se présenter ! € Justement, dit la patronne, tu tombes bien j'ai quelque chose pour toi. Elle va chercher un superbe poupon qu’elle lui dépose dans les bras. Le papa ?. Toi mais parfaitement. tu te maries, emporte-le.donc avec toi. î :
Et triste il s’en va lesté de cet héritier qu’il ne con- naissait pas. Oh ! stupeur un autre nourisson orne le porte-parapluie de l'escalier. D’autres encore emplis- sent son appartement ?. C’est la vengeance de ses an: ciennes victimes.
Cependant, miss Robinson s’impatiente, Elle l'attend. Vite il y court, mais là encore des déboires lui arrivent. Ses héritiers sont turbulents, le valet de chambre se
laint de léur tapage et Miss Robinson, furieuse d’avoir été trompée, giffle le séducteur et s'enfuit pour toujours, laissant son ex-fiancé à ses devoirs de père.
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II LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE
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\ LE SPECTRE BLANC : Drame
Par son élégance et sa distinction, le comte d’'Har- court a conquis les sympathies des riches habitués du Staford-Hôtel de Saint-Moritz. Nul ne soupçonne que sous ses dehors mondaïins se cache un mystérieux ban- dit, aussi le comte profite-t-il de la confiance qu’on lui accorde. La riche Baronne Schwaltz, à qui il fait depuis quelques jours une cour aussi délicate qu’assidue, trou- ve dans un de ses skys un mot signé le « Spectre Blanc » exigeant une forte rançon et menaçant d’un grand mal- heur si on acquiéssait pas à la demande. Terrifiée, la baronne verse la somme demandée.
Voyant son premier exploit couronné de succès, le comte fait parvenir à Miss Mary, une lettre conçue dans les mêmes termes. Miss Mary s’en émeut peu et montre la lettre à son amie Lucy Bread.
Morley fiancé de Lucy, décide de se rendre la nuit même au rendez-vous fixé dans la campagne. Chemin faisant, il rencontre le comte d’Harcourt, qui, pour mieux donner le change, se fait passer, lui aussi, pour une victime du « Spectre Blane », et s'offre à accom- pagner Morley. Celui-ci accepte.
Minuit sonne, le « Spectre Balnc » apparaît à peu de distance de Morley. Le jeune homme braque son revolver et fait feu. Mais le revolver, qui, durant le tra- jet avait été habilement changé par le comte d’Harcourt est chargé à blanc. Furieux Morley prend son alpens- tock et veut en frapper le spectre,
A,ce moment un cri retenti, cri d'angoisse et de dé- tresse; qui se répercute d’échos" en échos. Morley croit reconnaître la voix de Lucy et s’évanouit d'émotion.
À son réveil, Morley trouve dans sa main un papier l'invitant à payer une forte somme s’il veut que sa fiancée lui soit rendue. Fou de douleur il court prévenir Monsieur Bread, celui-ci télégraphie à son fils William le célèbre détective, maïs, à son grand étonnement il reçoit de William un télégramme d’excuses. Il est re- tenu pour affaires graves, une quinzaine de jours à Londres encore. k
Le lendemani sa surprise est plus grande encore lorsqu'il reconnait en la personne d’un touriste, son fils William, déjà à la recherche du « Spectre Blanc. »
Au cours d'une lutte William est fait prisonnier. Après maints efforts il réussit à s'échapper et il délivre éga- lement Lucy. Bientôt ses soupçons se portent sur le comte d’Harcourt dont les allures étranges ont éveillé son attention. Il réussit un soir à pénétrer chez lui, à l’aide de fausses clefs. Sur une table il trouve tout ce
. qui est nécessaire au grimage le plus délicat. Ses soup-
cons sont donc fondés |!
Des pas se font entendre, le détective braque son revolvér. Le comte, d'Harcourt est démasqué. Il est perdu... non, son complice’ jusque là caché dans une malle vient à son secours. Le détective est réduit à l’im- puissance. Mais Wish l’aide de William veillait sur son maître. Ille délivre et tous deux se lance à la pour- suite des malfaiteurs. Ils arrivent à la gare quand
le train part. William lance son cheval à toute vitesse et réussit à gagner le dernier wagon du train. A la première gare, William jette son étui à cigarette où il a mis un billet contenant les instructions nécessaires pour qu’au prochain arrêt du train on mette des poli- ciers à sa disposition. Déguisé en contrôleur il réussit à capturer le comte d'Harcourt.
Désormais les habitués du Staford pourront contem- pler le magnifique panorama qui se déroule devant la terrasse de lhôtel sans craindre de voir apparaître, la haut, près des noirs sapins, l’ombre terrifiante du Spectre Blanc.
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FX" CES DEMOISELLES PERROTIN ____ Comédie romanesque artistique
Hortense et Anaïs Perrotin, trente et trente-deux ans, vivaient tranquilles et médiocres dans un petit ap- pet de la rue des Réservoirs. L’une donnait des econs de piano, l’autre de Français. Or, un soir, Hor- tense rentrait chez elle lorsqu'un individu la bousculant lui mit dans les bras un paquet qu’il dissimulait sous son manteau.
Ce paquet était un enfant de 3 mois. Les demoiselles Perrotin adoptèrent cet enfant providentiel et l’élevè- rent en lui donnant le nom de Jean.
Jean Perrotin ayant de la sorte deux mères fut dou- blement choyé. Il reçut une instruction solide, une édu- cation parfaite. A 25 ans, il gagnaïit 400 francs par mois à la banque Jauerman et C° où il y avait une charmante employée au service des coupons, du nom de Juliette. Juliette était orpheline. Jean aima Juliette. Les jeunes gens se fiancètent et les demoiselles exultèrent.
Mais il allait se passer des choses extraordinaires. Le banquier Jauerman et sa femme étaient colossale- ment riches et pourtant perpétuellement tristes. On disait qu’autrefois ils avaient perdu un enfant et, n’en ayant pas eu d’autres depuis, en conservaient un grand chagrin.
Or, un jour, Jauerman reçoit une convocation d’un juge d'instruction à laquelle il se rend, inquiet pour apprendre qu’un individu a avoué être l’auteur du rapt de l’enfant que le monde croit mort mais qui a été en réalité volé. Confronté, l'individu conduit Jauerman à l'endroit où il a déposé le bébé dans les bras d’une in- connue ; c’est devant la porte de ces demoiselles Per- rotin. Jauerman, palpitant, interroge le concierge qui n’est là que depuis deux ans et répond que seules das demoiselles Perrotin, qui sont là depuis 25 ans, pour- raient donner des renseignements.
Malheureusement les demoiselles Perrotin viennent de sortir et voici pourquoi : Jean avait été chargé de porter des valeurs à la banque et, distrait comme tous les amoureux, il a laissé sa serviette dans une voiture dont il n’a pas le numéro. Affolé il est venu chez les demoiselles
errotin qui ont décidé d’aller trouver avec
4 : { {
LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE III
lui M. Jauerman, de sorte que M. Jauerman rentrant chez lui, il y trouve les demoiselles Perrotin qui lui offrent leurs économies pour que Jean ne perde pas sa place. De l'explication jaillit la lumière, mais entre la richesse qu’il a toujours ignorée, ses parents qu’il ne connaît pas, d’un côté, ces bonnes demoiselles Per- rotin et Juliette, Jean n'hésite pas : il veut rester Jean errotin. surtt
Devant tant de simplicité, Jauerman s'incline et comme le chauffeur de la voiture rapporte la serviette roue il la donne à Juliette comme dot et il prend ean comme secrétaire.
Jean Perrotin restera Jean Perrotin, mais tout le monde sera heureux. É
Métrage : 586 mètres. 1 aff. 220/150 7 agrandissements photographiques 24/30
{ LE FILS DE LA DIVETTE Comédie en couleurs
La Rosemonde a quarante ans mais qui s’en doute- rait en la voyant. Son fils Jacques revient de voyage, elle est ravie car elle l’adore ; mais elle tremble à lPidée du tort que pourrait lui faire auprès des direc- teurs de théâtres un grand enfant de 22 ans. Elle lui demande donc de cacher à tout le monde qu’elle est Sa mère. Il y consent. C’est donc en cachette que la mère vient rendre visite au jeune homme dans son logement d’étu- lant. , Jacques fréquente assidument le Racing-Club et il y a rencontré une charmante anglaise. Bientôt même leur intimité fut profonde et un beau jour ils s’aimèrent et se le dirent. Et ce sont dans les jardins du club de sentimentales Promenades jusqu’au jour où la jeune fille «présenta son fiancé à son père. Le vieil anglais est d’abord un peu défiant mais ac- Cueille néanmoins le jeune homme. … Il ne s’opposera pas au mariage des jeunes gens mais il veut, ayant tout, être bien sûr que la famille de Jac- ques est digne de s’allier à la sienne. Jacques est bien perplexe. Ce puritanisme l’effraie. Obtiendraät-il. la main de Miss Ellen quand on saura qu’il est le fils d’une célèbre divette 3 Il va consulter sa mère sur ce point. La Rosemonde n'hésite pas. Elle écrit au père d’Ellen Que, vu son grand âge et ses nombreuses infirmités, elle ne peut quitter sa lointaine province et qu’elle doit lui demander par lettre la main de la jeune fille.
. Elle passe bien entendu sous silence sa célébrité ar- tistique.
L’anglais n’a donc plus aucune raison de s’opposer au mariage des jeunes gens. Maïs, un soir que Jacques et sa mère dinaient en grand mystère au restaurant, le hasard veut que Miss Ellen et son père arrivent. Leur Stupeur est sans borne en voyant Jacques en compagnie de la Rosemonde. É
La jeune fille se croit trompée, et la Rosemonde, pour réparer le mal, doit avouer qui elle est. Miss Ellen, en apprenant que cette gracieuse personne est non pas une rivale mais la mère de celui qu’elle aime, est dans la plus grande joie. Elle intercède auprès de son père mais celui-ci pousse les hauts cris et ne veut plus rien sa- voir.
Il faut que la Rosemonde elle-même entre en cam- pagne. Elle va voir le terrible puritain. Elle met en jeu tout son arsenal de coquetterie, et, peu à peu, il se prend d’une belle passion pour la délicieuse divette et ne s’oppose plus au mariage de leurs enfants, d’au- tant moins que tous deux se marieront aussi. -
Métrage : 380 mètres. 1 aff. 75/100
4 agrandissements 24/30
) ; 7 L'ENFANT ET LE CHIEN : Comédie dramatique
De la ferme où il était né, le chien n’avait jamais connu et aimé qu’un seul maître. Le maître paysan et lui avaient toujours vécu côte à côte, dans une étroite intimité. Mais un jour, la grande ombre passa, ét le maître de la ferme s’en alla dormir dans l’étroit cime- tière du village. Un nouveau maître survint.
Et, de suite, le pauvre chien se sentit d'autant plus abandonné qu’on ne lui marquait aucune amitié. Au contraire on le chassait de partout, et un soir même, il trouva la porte de la ferme fermée devant lui.
Cependant, un seul être dans cette maison l’aimait et le choyait un peu : c'était une petite fille de trois ans, pour laquelle le pauvre chien avait une amitié profonde. Elle lui apportait du pain, quelques caresses, et cela suffisait pour le rendre heureux.
Un jour, le fermier, las de le chasser, tira sur lui un coup de fusil. Le chien comprit qu’il fallait s’en aller. Il rendit une dernière visite à son vieil ami, au cime- tière, puis il partit pour l’inconnu.
A quelque temps de là, une bohémienne qui passait devant la ferme voulu caresser la petite fille, mais le fermier survint et chassa brutalement cette femme. /
Elle s’en alla, proférant dse paroles de haïne et, le : soir même, elle revint à la nuit, pénétra dans la ferme et enleva la petite fille. à
Repoussé de tous, le chien erraïit seul dans la forêt, lorsqu'un jour une voiture passa ; cette voiture était celle de la bohémienne. Le chien reconnut la présence de la petite fille qui avait été son amie ; il suivit la voiture, et, à la première halte, s’'empara de la petite fille, la força à marcher avec lui puis, quand elle ne
ut plus marcher, il la porta et la mena ainsi jusqu’à a ferme d’où il avait été chassé ; mais ne pouvant plus continuer sa route avec un tel fardeau, il abandonne la petite fille dans un jardin potager et alla près de la
porte de la ferme pour attirer l’attention. Le fermier, |
revoyant ce chien qu’il croyait parti pour toujours, pris d’une rage folle, lui envoya un second coup de fusil. Le chien s'enfuit, mais il alla retrouver la petite fille où il l’avait laissée, et bientôt des gens de la ferme trouvaient la bête fidèle blessée à la patte, mais veil- lant encore sur l’enfant qu’elle avait sauvée. Le fermier, touché, honteux, comprit son injustice. En même temps, il entrevit pour la première fois la grande bonté des bêtes et, désormais, le chien vécut paisible à la ferme, à côté de sa petite amie. Métrage : 520 mètres. 1 aff. 220/150 3 agrandissements 24/30
” OH! LES FEMMES : Comédie
Monsieur a prévenu sa femme par téléphone qu'il a loué une loge pour. « Les Français » et lui recom- mande d’être à l'heure. — « Es-tu: prête ? », lui deman- de-t-il en arrivant. — « Dans cinq minutes », et on la voit confiée aux soins de sa maman, etc., etc., et neuf heures arrivent. Monsieur, entre temps, reçoit la visite d’un ami. On bavarde pour passer le temps... — Neuf heures et quart ! Madame se fait onduler.. Neuf heure et demie ! Elle choisit un chapeau, etc., etc. Dans les salons, les hommes s’impatientent, ils racontent leurs petites affaires.
Monsieur, dont s'était la fête la veille, montre les pygamas que sa femme lui a achetés. On les essaye... toujours pour passer le temps. Si bien que Madame prête, archi-prête, entre et trouve ces messieurs en pyjama au coin du feu. — Scène. — Et, très digne, d’un pas rapide, elle laisse là les deux hommes épatés. Oh ! les femmes ! s’écrient-ils ! Ils n’ont d’autre re- cours que de faire un piquet au coin du feu.
Métrage : 197 mètres
IV LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE
DE LA MEIJE A BRIANÇON : Panorama
C’est un voyage l’hiver, dans les Alpes françaises ; le départ a lieu au bourg d’Oisans, avec le défilé pitto- resque des traîneaux attelés, c’est encore la vallée et la perspective des hautes cimes dans le lointain, puis les difficultés d’un passage dans la montagne par. 18
n … degrès de froid, à une altitude de 2.500 mètres ; l’ar-
à rivée au col du Lautaret et le retour par l’autre versant.
L'intérêt grandit à l’aspect des gorges et à la fan- tastique apparition du pic de l’Aiguille. Qui donc chan- tera le charme et l’attirance de la montagne !
Nous voici à Briançon. Au premier plan, la ville neu- ve, au loin la vieille ville avec ses maisons. ses rem- parts antiques, ses ruelles et leur caractéristique ; les gargouilles, ruisseaux joyeux charriant rapidement et bruyamment une eau limpide.
RÉ Métrage : 100 mètres
UNE VISITE A L'ABBAYE DE FÉCAMP Dacumentaire
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Métrage : 124 mètres
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LA CHUTE D'UN TRONE
Du haut d’un rempart, le prince de Koriman assiste
à la défaite de ses troupes, battues par l’armée du Ré- _gent d’Oritza.
C’est la fin !.. Il faut se rendre.. Le malheureux prince de Koriman signe son abdication au trône, dans une modeste chambre qui sert de quartier général à l'Etat Major du Régent d’Oritza
A partir de ce moment, la principauté devient une province du royaume d’Oritza.
LE DEPART DE SERGE D'ORITZA STE ; Serge, le jeune héritier du trône d’Oritza, est envoyé _ à l'étranger pour y achever son éducation.
À cette occasion et aussi pour célébrer la victoire remportée sur les troupes du prince Koriman, on donne sa grandes fêtes dans les salles dorées du palais ro- val...
Cest en cette circonstance que la princesse Sonia rencontre le Régent.
Celui-ci est séduit par le charme de cette femme fa- tale. Cette passion est la cause des nombreuses aven- tures qui se déroulent dans ce -roman sensationnel et
ui en constituent la trame. Car aux ardentes déclara- tions que le Régent adresse à la belle princesse, celle-ci lui répond invariablement : « Je n’épouserai que l’hom- me qui me fera monter sur le trône d’Oritza
IDYLLE DE PRINCES
Affligé par la perte de ses Etats, le prince de Kork man s’est retiré à Saint-Sébastien où il vit avec sa fille sous un nom d'emprunt.
Nadya possède tous les charmes, et le parfum de vertu qui se dégage de toute sa personne la rend plus attrayante encore. j
Dans une de ses promenades quotidiennes, elle ren- contre un jeune homme à l’air noble et distingué. Elle écoute les paroles ardentes qu’il lui adresse et lui ac- corde un premier rendez-vous.
Ce jeune homme est Serge, le prince héritier de la cou- ronne d’Oritza. qui se trouve à Saint-Sébastien pour ÿ achever ses études.
LE MARIAGE SECRET
Nadya dit à Serge : « Je ne pourrai plus cacher à mon père mes sorties continuelles ».
Après un moment de réflexion, Serge lui répond joyeusement : « Dis tout à ton père. Je vais t’accompa- gner et je lui demanderai ta main. »
Quel n’est pas l’étonnement de Koriman en reconnais- sant dans le séducteur de sa fille Nadya, le: prince Serge, le souverain de la nation qui lui a ravi sa cou- ronne ! '
Serge lui dit qu’il vient lui demander officiellement la main de Nadya. N'est-ce pas là le plus sûr moyen de dédommager le malheureux prince de la perte de sa couronne et de la fin de sa dynastie ?..
Toutefois Serge ajoute : « Jurez-moi que vous ne ré- vélerez mon nom à personne, pas même à votre fille. »
Cette nuit-là, la main d’un ministre consacrait ce roman d’amour princier. Et lorsque les jeunes époux se trouvèrent seuls, Serge dit à Nadya : « Si tu m’aimes.… si tu veux mon bonheur. ne cherche jamais de savoir qui je suis !. »
PREMIÈRE PARTIE LA PRINCESSE SONIA TRAVAILLE DANS L’OMBRE
« Je vous appartiendrai le jour où vous serez roi d’Oritza » dit ambitieuse Sonia au Régent
C’est donc un coup d'Etat qu’elle propose au Régent
épris. Mais la passion de celui-ci est trop violente et ne connaît pas d'obstacles. { Sonia dirigera elle-même la grande bataille i a une couronne pour but. Elle a remarqué que Serge, qui vient de monter sur le trône d’Oritza, s’absente tous les soirs du palais. Où va-t-il ?
Sonia ne connaît pas le roman d’amour qui, à Saint- Sébastien s’est déroulé entre Serge et, Nadya. Or de cet amour, consacré par le mariage, est né un enfant qui sera un jour l'héritier du trône d’Oritza. Sonia s’a- dresse au chancelier Orloff. capable de n’importe quelle action. et prépare avec lui toute la trame qui devra se dérouler.
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De notre Correspondant particulier :
Le Préfet de Police de Berlin, M. de Jagow, est un type dans le genre de cet empereur romain qui, comme cha- cun sait, considérait comme perdue la journée où il n'avait fait de bien à personne. M. de Jagow, lui, consi- dère comme perdue chaque semaine où il n'aurait trouvé une nouvelle taxe qui vint s'ajouter aux charges déjà écrasantes, imposées aux Directeurs de cinémas alle- mands. On connaît cette merveilleuse institution qu'est la Censure des films et qui interdit sans pitié toute bande sur laquelle on peut voir un policier bafoué, un cadavre, un cambrioleur au «turbin ». Jésus, que sais-je
‘: encore! Or, M. de Jagow estime que, puisque les Direc-
teurs « bénéficient » des sages décisions de dame Anas- tasie, ils ne peuvent jamais les payer assez cher. Il vient donc, par un arrêt en date du 10 juin, d'augmenter const- dérablement les droits pour l'examen des films. À partir du 1er juillet, date à laquelle cet arrêt entrera en vigueur, il sera perçu à ce titre une taxe de 5 marks (6 fr. 25) pour les premiers 100 mètres de films, plus 2.50 marks (3 fr. environ) par 50 mètres ou fraction de 50 mètres, taxe écrasante s’il en fût, puisque un film de 510 mètres, par exemple, paiera 27.50 marks, c’est-à-dire près de 85 fr. Ce qui est de nature à augmenter la sévérité de cette ordon- nancCe, qui est contresignée par les Ministres de l'Intérieur et des Finances, c’est qu’elle sera perçue indistinctement sur tous les films, les agréés aussi bien que les refusés, de sorte qu’une maison ayant tourné un film qui n’a pas l’heur de plaire à la Censure aura — 6 ironie! — à payer un droit pour sa mise à l'index! Il est à prévoir que cette imposition inique provoquera une indignation profonde parmi les cinématographistes allemands.
#
* *
Une attaque moins dangereuse, maïs plus amusante, est celle dirigée par le journal Vorwærts, grand quoti- dien du grand parti socialiste allemand. Dans un article, remarquable bien plus par la violence du langage que par la solidité de l’argumentation, cette feuille sonne l’alarme : Les classes ouvrières ont tort d’aller au cinéma où l’âme prolétaire est infectée par des films spéculant sur les bas instincts du peuple, où, au lieu d’être instruits, les ou- vriers sont abrutis, où la suprême loi est la tendance à l'effet et à la sensation. Et après avoir tempêté, à cœur joie, contre les programmes abominables des « cinémas de la bourgeoisie », Le Vorwærts nous ÉpRreUe que quel-
ues citoyens, militants du parti socialiste, ont fondé à
ortmund, grande cité industrielle et forteresse du parti rouge, un « Cinéma Idéal » qui poursuivra un but pure- ment humanitaire et désintéressé. Attendons les résultats de cette tentative : j'ai, pour ma part, l’idée que ce ci- D marchera un peu comme la verrerie ouvrière
ligge
* * *
Il n’y a guère qu’à Leipzig où parfois les autorités vont au-devant des revendications équitables des cinématogra- histes. Les directeurs de cinémas de cette ville avaient, il y a quelque temps, adressé une requête au Sénat, de- mandant un dégrèvement de leurs impôts, et leur demande a trouvé un accueil favorable : Une taxe fixe qui jusqu'ici était de 5 pfennig (6 centimes) par place et par jour, a été réduite à 2 pfennig pendant la saison d’été et à 3 pfennig
endant l’hiver, SL les dimanches et jours de fêtes pour esquels elle a été maintenue. Au milieu des attaques et persécutions qui de toutes parts se dressent contre le ci-
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néma, ce fait isolé a son importance et méritait d’être enregistré. Il engagera peut-être le Sénat de Hambourg et les Municipalités d’autres villes à prendre des décisions analogues. Je dis : peut-êtrel...
À entendre « ceux qui s’y connaissent » — et Dieu sait s’ils sont légion — en Allemagne aussi bien qu’en France le cinéma a assassiné le théâtre. C’est établi, démontré, archi-prouvé, et je ne suis pas de taille à discuter là-des- dessus. Il y a pourtant des directeurs de théâtre qui ont de tout temps étrangement facilité la tâche à cet assassin, soit en augmentant à l’excès leurs prix d’entrée, soit au contraire en offrant à tort et à travers des billets de faveur.
A Stuttgart, ville importante, capitale du royaume de Wurttemberg, la Direction du Théâtre Royal faisait re- mettre, l’autre jour, dans les rues, un billet de faveur à tout venant, donnant droit à un fauteuil d'orchestre. Le billet portait la mention : Il ne sera perçu aucun droit. Etonnez-vous, après cela, si la race des « cochons de payanis » se meurt et entraîne avec elle dans la mort l’art dramatique!
*
mn *
La Fédération des journalistes et hommes de lettres alle- mands, dans une réunion extraordinaire, tenue le 22 mai dernier, avait mis en discussion, parmi d’autres questions de moindre importance, celle du cinéma. On s’est plaint du fonctionnement de la censure des films qui, par ses dé- cisions bizarres, a fait naître une grande incertitude par- mi les écrivains de scénarios et l’on à émis le vœu que des experts en matière de littérature y fussent adjoints. Puis, on s’est occupé des droits d'auteur et de leur appli- cation à la cinématographie. Il résulte, paraît-il, d’une
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enquête à laquelle le Comité s'était livré, qué les éditeurs de films s’approprient volontiers des idées littéraires sanS dédommager les auteurs, un procédé contre lequel la ju- ridiction actuelle n'offre pas de protection suffisante. On a décidé de demander au gouvernement d’étendre sur le domaine du film la sauvegarde des droits d'auteur et de soumettre à cet effet au parlement un projet de loi.
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* *
On sait qu'une Exposition Internationale de l’Industrit Cinématographique aura lieu, cette année, à Budapest. Les travaux préparatifs sont, à l'heure actuelle, bien avancés, et dès maintenant un grand nombre de maisons impor- tantes — pour ne citer que Pathé, Gaumont, Nordisk Film: Messter, Ernemann et Projektograph — ont ofliciellement annoncé leur participation. L'exposition est sous le pro” tectorat de l’archiduc Joseph et sous la présidence d’hon: neur des ministres du Commerce et de l'Intérieur, du maire de Budapest et de Thom. A. Edison. Elle compor- tera un pavillon spécial pour le développement des ban: des, un autre pour le coloris, une grande scène en plein air pour prises de vues et un cinéma-modèle. L'ouverture solennelle aura lieu le 18 août. Les demandes de rensel- gnements et les adhésions sont à adresser âu Comité de l'Exposition, Budapest, Rakoczi-ucza, 59.
* *
La maison « Messter » de Berlinse propose de tourner un€ série de films qu’elle appelle films de chefs-d'orchestre, €! qui fixera sur l’écran les maîtres de la baguette les plus éminents et leur façon de conduire l’orchestre. Le premier film sorti nous montre Ernst von Schuch, l’an° cien chef d'orchestre de l'Opéra Royal de Dresde, mort récemment. Il a dirigé devant l’objectif, les ouvertures Freischutz, d’Oberon et de Tannhauser. Ce qui augmente l'intérêt et la valeur de ces bandes, c’est que, grâce à unê force suggestive considérable, elles peuvent, déroulées devant les musiciens, remplacer le chef d’orchestre.
* * *
On parle dans les milieux cinématographiques d’un£ découverte due à un inventeur nommé Paul Acél et qui permet la prise de vues en pleine nuit.Elle repose, dit-01 sur une combinaison de bandes d’une sensibilité incon” nue jusqu'ici.
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De notre Correspondant particulier :
La Commission parlementaire qui s'occupe actuelle” ment du « London County Council General Powers Bill », vient de demarider dans sa dernière session, M. Balfour Browne, K. C., l’avocat qui représente l’indus’ trie cinématographique, d’étudier certaines questions € d'y répondre à la prochaine session. Parmi ces question“ se trouve la suivante : ;
« Les éditeurs de films et les loueurs que vous repré” sentez sont-ils prêts à accepter ce principe, qu'après un certain laps de temps, la pellicule ininflammable devr4 être seule employée dans la production d’un film ? »
Cette question, qui est d’une importance considérable pour l’industrie cinématographiqué, va être examinée dans un meeting que tiendront les deux Associations des Editeurs et des Loueurs. On attend avec grand intérêt l2 réponse que feront ces derniers à cette question.
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La Compagnie Essanay fait savoir qu'un film intitulé « Slippery Slim and the Stork » a été soit volé soit égaré.
Dans ce dernier cas elle offre une récompense de.125 .
francs à qui donnera des indications qui le feront retrou- ver. Si le film a été volé, la Compagnie paiera 500 francs à la personne qui pourra faire arrêter et condamner le voleur.
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Une offre assez curieuse à été faite l’autre jour à une importante Compagnie de films. Elle a reçu dernièrement plusieurs lettres d’une firme d'agents de bateaux lui pro-
osant de lui vendre quelques transatlantiques d'occasion. 1 paraît que cette firme avait entendu dire que la Com- pagnie avait besoin de quelques vapeurs pour « tourner son film » dont le sujet se passait sur l'Océan.
L’excursion annuelle des membres des différentes :
branches de l'industrie cinématographique aura lieu sur la Tamise, le samedi 18 juillet. On a frêté le steamer « England » et l’on se rendra de Maidenhead à Walton ou Thames. Cette excursion a beaucoup de succès et pro- met d’être encore très brillante, cette année.
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* *
La London Film Company va donner le 19 juin une remière présentation de son film England's menace — "Angleterre menacée. Le scénario est de M. Bannister Mervin et la mise en scène a été faite par M. Harold Shaw. Sortant des mains de ces deux éminents auteur et metteur en scène, ce film est certainement appelé à avoir un grand succès.
* * *
On vient d’expérimenter dernièrement, au « Polytech- nic », un nouveau projecteur appelé le « Vanoscope optical Projector ». Construit d’après des principes nouveaux, qu'il serait trop long de détailler ici, il donne sur l'écran une image beaucoup plus fixe et exempte de ces oscilla- tions, souvent si pénibles à la vue. Le film se [déroule sans ce bruit monotone et agaçant des appareils ordi- naires et d’une manière continue, et non intermittente. De plus, les images sont projetées sur l'écran à une moyenne de quatre ou six par seconde au lieu de seize, qui est la moyenne à l'heure actuelle. Ceci est un point très intéressant pour un directeur de théâtre de cinéma, dit « Stroller », du Kinemalograph and Lantern Weekly. En effet, si la vitesse peut se réduire de 16 images à : seconde à six seulement, cela diminuera presque de moi- tié le métrage de films nécessaire pour composer un pro- gramme. En d’autres termes, si ce programme doit se composer, par exemple, de 2000 mètres, les directeurs n’auront besoin de louer que 1000 mètres. Ces derniers feront donc bien d’étudier ce nouvel appareil de projec- tion.
*
* *
J'ai déjà parlé de certains directeurs qui, l'été venu, s’empressent de donner un programme qui leur coûte moins cher, mais qui naturellement est moins bon. Il y en a d’autres qui continuent à passer de bons films, mais qui, d’un autre côté, raccourcissent leur spectacle. Cette ligne de conduite est aussi mauvaise que l’autre, car toutes mécontentent le public et ont un même résultat, celui de contribuer davantage à l’éloigner des théâtres de cinéma quand les beaux jours sont venus. On ne peut trop le répé- ter, c’est alors, en effet, que les directeurs devraient faire tous leurs efforts, en offrant un spectacle tout aussi long et tout aussi beau, pour retenir leur public qui n’est déjà que trop disposé à ne pas allef au cinéma durant l'été.
* * *
Quelques maisons sérieuses se sont émues de l’habi- tude que l’on avait dans certains quartiers d'offrir ou de demander des pots-de-vin pour traiter quelques affaires ; ce qui se pratique quelquefois, comme on l’a vu dans le « Canteen Case. On devrait bien savoir cependant qu’il n’y a qu’une seule manière de faire les affaires, c’est de les faire honnêtement.
* * *
J'ai annoncé la tournée que faisait dans nos principales villes la « Mystérieuse Lucille Love », sous la direction dé M. Levine, tournée organisée par la « Trans-Atlantic Company », pour faire de la réclame pour leur film The Girl of Mystery. D’après les nouvelles des endroits où elle a passé, elle a remporté partout un grand succès de cu- riosité. Cette campagne de publicité nouvelle et originale aura donc des résultats très importants pour la Compa- gnie qui l’a entreprise.
* *
Toute la presse cinématographique a fait mention de la soirée de gala donnée au Gaumont-Palace, en l'honneur du Lord Maire de Londres, des Aldermen de Londres, de ceux de Westminster et des membres du London City Council, Ces journaux ajoutent aussi, comme le dit Le Courrier Cinématographique, que la présence de M. Poin- caré, le Président de là République, au Gaumont-Palace, a été la consécration officielle du Cinématographe en France. Ils sont remplis d’éloges pour la façon dont les Français ont traité leurs hôtes et d'admiration pour le magnifique spectacle auquel ils ont assisté. b
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J'ai indiqué dans ma précédente correspondance la situation de notre ville au point de vue cinématogra- phique.
Voici maintenant un court aperçu des marques intro- duites : Le Cinéma le plus anciennement établi dans notre ville est le Cinéma Olympia, dont la salle servit dans le temps, tour à tour, de Théâtre-Variétés, Café-Concert, et
en dernier lieu de Cinéma. Il a été jusqu’en 1909 le seul
établissement du genre à Salonique. On y projetait des films d'importance secondaire. Le programme tout entier ne dépassait pas 800 mètres,et ce programme contenait deux drames, deux comiques et un film d’après nature. Deux seules marques y étaient représentées : « La Gaumont », de Paris, et l « Ambrosio » où « lala » de Turin. Ce n’est qu'après cette date que s’est ouvert le Cinéma Pathé Frères, représentant seulement des films Pathé.
Quant au « Cinéma Palace », il est de fondation très récente et donne des films de toutes les marques, sauf celles de Pathé et Gaumont, mais principalement des films «Eclair » de Paris, (Luna » de Berlin. Dans ces trois cinémas, on donne aussi des films « Nordisk », dont le représentant dans notre ville est M. J. Naar, qui est aussi le représentant de la € Vitagraph », des films Asta Niel- sen... elc. ;
D'autres maisons représentent encore les marques « Minerva », «Mino-Film », etc. Les films « L. Aubert »
obtiennent un très vif succès au « Cinéma Olympia ». Ils sont très appréciés des Orientaux et aussi des Euro- péens.
Au Pathé frères, on donne depuis quelque temps des films de la « Cinès », de Rome, et de la « Celio », de la même ville. Ces deux marques, nouvellement-introduites, sont également goûtées par le public de notre ville. s
Le Cinéma-Palace avait commencé à donner des films de l’«American Standard » et de la « Franco-Britisch ». Mais depuis quelque temps on ne les remarque plus. Les films de marques allemandes, au contraire, abondent dans cet établissement.
Trois ou quatre autres petits établissements, d’impor- tance secondaire, passent des films médiocres devant un
. public très restreint.
Malheureusement, depuis quelque temps, les recettes de nos cinés vont en diminuant. Ils n’ont salle tout à fait comble que les jours de fête. A quoi cela est-il dû ? Est-ce à la crise économique aigüe que traverse notre marché à la suite des dernières guerres ? Ou bien est-ce aux méfaits de la saison chaude? Grave problème pour les directions de nos cinés. S. ERRERA.
P. S. — Un groupe de Directeurs de Cinémas me fait savoir qu’en temps ordinaire les prix d'entrée sont en moyenne de 0 fr. 55 en seconde et de 0 fr. 80 en pre- mière.
Les prix n’ont jamais atteint 2 francs, comme Jene disais dau:s ma dernière lettre. Dont acte.
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De notre Correspondant particulier :
Contrairement à ce que je disais la semaine dernière, certains éditeurs de films, en particulier le président de l’Universal Co, tout en reconnaissant que, aux Etats-Unis, le public demande encore de longs films, sont d’avis cependant que, d'ici peu, on en reviendra à des sujets beaucoup plus courts, 300 ou 600 mètres, en une ou deux bandes.
Ils basent leur opinion sur le fait qu'en Europe on n’aime pas cet interminable métrage de films, ces quinze cents où deux mille mètres qui remplissent quelquefois, presque à eux seuls, une séance entière de spectacle. Comme le marché américain a d'immenses débouchés en Europe, ils se verront donc bientôt obligés de revenir à un métrage plus court, de façon à pouvoir contenter leur
clientèle étrangère. *
* *
Le bruit court que le docteur Stelzle, un pasteur pro- testant éminent de New-York, va organiser, l’automme prochain, une importante campagne religieuse, au moyen du cinématographe. Il est en train de former, à cet effet, une Compagnie qui sera prochainement incor- porée. Le but de cette campagne serait de donner dans plus d’un millier d’églises, dans de nombreuses villes des Etats-Unis, un spectacle cinématographique hebdoma- daire. Comme la plupart des églises protestantes ne sont pas comme les églises catholiques et que l’on y donne souvent des concerts réguliers, ce plan est très faisable ici.
Le docteur Stelzle sera le directeur-général de la Com- pagnie. Il a l'intention d’abord de créer soixante centres d'où l’on rayonnera dans les villes voisines. À chaque
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centre sera attaché un opérateur qui donnera, chaque soir, dans une certaine église de chaque ville, un specta- cle de cinéma. Ce spectacle sera composé de films repro- duisant les principales histoires de la Bible prises sur les lieux mêmes où elles se sont passées. Le docteur Stelzle espère ainsi que, dans quelques semaines, le public pourra voir se dérouler sur l’écran la Bible tout entière et apprendre ainsi son Histoire Sainte au moyen du film fascinateur du cinématographe.
* * *
Nos acteurs gt actrices de cinéma sont, en général, très braves et très courageux. Ils nous le montrent tous les jours. Il y a cependant des cas où, malgré leur bonne volonté, le courage leur manque. C’est ce qui vient d’ar- river à Miss Graçe Cunard, la charmante artiste de l’Uni- versal Co. É
Elle devait «tourner » une scène, dans laquelle elle était abandonnée dans la cale d’un bateau où circule- raient de nombreux rats. Comme il était difficile d’avoir des rats de navire, on se servit de rats blancs apprivoisés. Malgré cela, Miss Cunard, à leur vue, s’enfuit en poussant des cris d’effroi. Comme on lui reprochait sa poltron- nerie : « Eh bien! oui, dit-elle, j’ai peur des rats et je n'ai pas honte de l'avouer. » Et la scène fut « tournée » sans la présence des intéressants rongeurs |
* * *
On va bientôt enseigner l'écriture au moyen du Ciné- matographe dans les Ecoles publiques. L'auteur de la nouvelle méthode dont on se sert maintenant presque universellement, M. A.-H. Palmer, a fait faire un film d’à peu près 100 mètres dans lequel il montre la position régulière qu’on doit observer en écrivant, soit sur un mur, soit au tableau noir, ou simplement sur du papier poséisur uneïtable, et la; manière la plus simple et à la
fois la plus gracieuse de tenir la plume, le crayon ou la craie. Il a déjà commencé son système dans les Ecoles de Ja Ville de « Des Moines », dans l'Etat d’Iowa.
M. Palmer espère voir ce système adoplé dans toutes les Ecoles, car il a un avantage des plus précieux au point de vue de l’enseignement de l'écriture. Én effet, le maître qui apprend aux élèves est obligé, pour leur montrer comment tenir leur plume, de s’interposer en quelque sorte entre eux et ce qu'il écrit, tandis que cette difficulté disparaît si toute la classe peut voir librement sur l'écran et la position du corps et la manière de tenir la plume.
*
* *
La Compagnie Edison vient d'éditer un film des plus intéressants et des plus réussis, The man in the street, L’homme dans la rue. C’est l’histoire des efforts malheu- reux, des échecs répétés d’un pauvre aspirant auteur dra- matique. Puis au moment où ne achevé un chef-d'œuvre, un homme du monde, peu scrupuleux, le lui vole et est près de le faire représenter. Bref, tout s’arrange et l’au- teur rentre dans ses droits. Ce film, très habilement joué par Miss Mc Coy et MM. Mc Dermott et Ogle, plaira beau- coup et aura un grand succès.
* * *
Le 6 juillet prochain, aura lieu, à Dayton, dans l'Ohio, la quatrième Convention annuelle de la Ligue des Direc- teurs de Cinémas aux Etats-Unis. Le Secrétaire George H. Wiley, qui est en même temps le Directeur de la Con- vention, prétend qu’elle surpassera de beaucoup; cette année, ce qu’on a fait précédemment. L'activité fiévreuse qui règne dans ses bureaux en est un sûr garant. Je re- viendrai plus en détail sur cette convention dans ma pro- chaine lettre.
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LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE V
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LA RÉVÉLATION
Ce soir-là, après avoir embrassé son fils qui dort du sommeil de l'innocence, Serge dit gravement à sa bien- aimée Nadya : « Si un jour tu ne me voyais plus venir... et si tu supposais que je fusse mort... tu ouvriras cette enveloppe. »
SERGE EST FAIT PRISONNIER
Etait-ce un pressentiment qui avait fait parler Serge de cette façon ? Le fait est que ce soir-là, Orloff, con- formément à l’ordre que Sonia lui a donné, assaille Serge, le réduit à l’impuissance et le fait transporter par des hommes qu’il a soudoyés à la caverne des Re- quins..
DEUXIÈME PARTIE
ANGOISSES D’ÉPOUSE : ANGOISSES DE MÈRE
Pendant plusieurs jours, Nadya a vainement attendu
erge, Pour obéir à sa volonté, elle se décide à ouvrir la fameuse enveloppe. Voici ce que contient ce docu- ment : « Ton mari Serge qui t’a tant aimée est le roi d'Oritza. Tu trouveras ci-inclus la copie de mon testa- ment. Notre fils Miecio est l'héritier du trône d’Oritza. Défends sa cause coûte que coûte. Tu n’es plus sa mère maintenant : Miecio est ton Roi !. »
Nadya suffoque sa douleur : elle songe maintenant qu’elle doit sauver le trône de son fils. Et elle se di- rige résolument vers le Palais Royal.
L'EMBUCHE
La princesse Nadya paraît à la présence du Régent et de Sonia et leur montre le testament de Serge.
Sonia et le Régent avaient déjà obtenu du Conseil d'Etat que. en suite de la disparition du souverain, la couronne passerait d’en trois mois au Régent lui-même. Or ils voient leur plan échouer.
Mais-le génie infernal de Sonia ne se perd pas pour cela. Elle écrit quelques lignes qu’elle met sous les Yeux du Régent. « Sous un prétexte quelconque, rete- nez Nadya pendant une heure et faites-vous ensuite conduire par elle pour aller chercher Miecio.. »
Pendant cette heure Sonia et Orloff vont enlever Miecio que le chancelier emmène dans le fort de San Colombano.
Lorsque Nadya arrive avec le Régent, elle trouve. au lieu de Miecio, Sonia qui lui dit : « Votre fils sera traité comme un prince. Vous recevrez toutes les se- maines de ses nouvelles mais vous devez obéir, faute de quoi nous ne pourrons garantir sa vie.
L’intention de Sonia est que les trois mois fixés par le Conseil d'Etat, passent sans incidents ; ‘4 délai écou- lé, la couronne reviendra au Régent. Peu lui importera ensuite de remettre le prince Serge et le petit Miecio en liberté...
TROISIÈME PARTIE
LE GÉNÉRAL CANDIANI A L'ŒUVRE
Dans l’intérieur de la grotte des Requins, Serge passe ses jours sans aucune espérance de pouvoir jamais sortir de cette tombe. La vue d’une bouteille lui sug-
gère un ingénieux stratagème. Il écrit un billet, le met dans une enveloppe sur laquelle il écrit : « Celui qui trouvera cette lettre est prié de la porter secrètement au général Candiani qui lui donnera une généreuse récompense... » :
Puis il met l'enveloppe dans une bouteille vide ; ül bouche très bien celle-ci et par uhe petite ouverture qui donne sur la mer, il la lance dans les flots.
Un pêcheur la troùve et la porte au vieux général qui court immédiatement à la Grotte des Requins. Là, il dit au roi : « Vous ne devez absolument pas bouger d'ici, car les lâches se vengeraient sur votre pauvre Miecio. Il faut tout d’abord tâcher de délivrer votre fils. »
Le général Candiani attire le chancelier Orloff chez lui et, sous menace de mort, lui fait dire où est caché Miecio.
Il s’est fait aussi donner un billet, moyennant lequel il se rend à lIle où est enfermé Miecio.… et s’empresse de délivrer ce dernier... Puis il va en toute hâte délivrer Serge à son tour.
Orloff a pu s'échapper de la maison où le général
Candiani l’a enfermé et est allé tout de suite informer Sonia de ce qui est arrivé.
Celle-ci prépare aussitôt une autre embüche. Elle a pu savoir que Serge reviendra secrètement pendant la
nuit au Palais Royal, en passant par le pont de San.
Colombano. Elle fait donc cacher des hommes près de là avec la
mission de s'emparer du prince et de l'emmener dans .
la tour du château.
QUATRIÈME PARTIE
‘
MAIS LE GÉNÉRAL CANDIANT N’EST PAS TRANQUILLE...
Le fidèle général veille : il ne se laisse pas endormir par les bons résultats qu’il a obtenus, car il sait qu'il a à lutter contre des ennemis acharnés.
Il arrive à découvrir la nouvelle trame ourdie par Sonia. Cette fois le vieux général veut infliger une ter- rible leçon aux deux intrigants et leur ôter l’envie de -
recommencer,
Sonia et le Régent tombent dans le filet qu’ils avaient eux-mêmes tendu...
Le général Candiani oblige Orloff à écrire la lettre
suivante au Régent : « Je vous attends immédiatement.
près du Pont San Colombano pour des communications
très graves. Vous vous envelopperez dans un manteau |: - noir pour que personne ne puisse vous reconnaître.
Orloff. ».
Et les sicaires de Sonia prennent le Régent pour l’homme qu’ils ont mission de faire prisonnier ; ils : s'emparent de lui et le transportent dans la Tour du.
Château.
Sonia qui croit avoir de nouveau le prince Serge en.
ses mains va à la Tour du Château. Mais quel n’est pas son étonnement, quand elle s’a-
perçoit que le prince est libre et que le Régent est pri-
sonnier
Une surprise plus douloureuse encore l'attend. Le :
général Candiani, accompagné d’un piquet de soldats, se présente à elle et la déclare en état d’arrestation. Les deux intrigants sont maintenant en prison.
Dans la salle du Trône resplendissante de lumière éclatent les applaudissements… Là, se trouvent Serge, Nadya et Miecio, le futur roi d’Oritza.
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Lorsque Fanny épousa Georges Archer, son père Edouard Thornton, le riche collectionneur haussa les épaules. Georges était un homme d’affaires et Thornton s'était toujours méfié de cette catégorie de gens.
Ses sentiments de méfiance furent corroborés du jour où son gendre au bout de quelques temps de mariage ‘vint lui demander 150.000 francs à emprunter. Naturel- lement il les lui refusa, craignant de voir son argent disparaître dans quelques vaines spéculations.
Archer avait risqué tout son avoir dans une affaire des plus’aléatoires, et lorsque celle-ci commença à pé- ricliter, Archer se trouva subitement débiteur d’une forte somme envers son ami d’affaires, un certain Paul Bruce.
A Vinsu de Georges Archer, Bruce était subitement tombé amoureux de Fanny et quoique l'affaire se fut bornée à une simple déclaration, Fanny se méfiait de son admirateur. Lorsqu’après une tentative plus hardie, elle lui signifia son congé, par vengeance, il mit Archer en demeure de le rembourser immédiatement. Fanny apprit les terribles ennuis dans lesquels se débattait son mari et voulut le sauver à n’importe quel prix. Elle se glissa subrepticement chez son père où tant de ri- chesses dormaient dans des vitrines et vola six magni- fiques émeraudes. Le lendemain Archer pouvait faire face à son échéance. Cependant après qu’il eut payé Bruce, des doutes horribles vinrent l’assaillir. D’où venait l’argent ? Sa femme avait un amant et c'était avec le prix de sa trahison qu’il venait de payer ses dettes. À présent il comprenait les assiduités de Paul Bruce, c'était lui le misérable, et quant à sa femme, la gueuse, il allait la tuer.
Pendant ce temps Thornton avait racheté ses émerau- des Qu'il avait reconnues grâce à la bague de Fanny qu’elle avait vendue pour parfaire la somme et il ar- riva suffisamment à temps chez sa fille pour mettre fin à une scène terrible et pour dire un délicieux menson-
ge qui réconcilia les époux. Et y ‘ COMMENT S'ÉCRIT L'HISTOIRE re 0omedie
Rien ne pèse tant qu'un secret,
Le porter loin est difficile aux dames,
Et je sais méme sur ce fait
Bon nombre d'hommes qui sont femmes. Et encore si le secret était transmis fidèlement de - bouche en bouche, mais à l'instar des légendes chacun ou plutôt chacune apporte sa part de fantaisie, si bien que selon le tempérament des conteurs, les faits s’en- flent, deviennent hyperboliques au point que l’historien le plus consciencieux est absolument incapable de dé- méler la vérité. C’est ce qui arrive dans cette spirituelle petite comédie. Grâce à leurs bavardages des commèéres comm eil paraissait intelligent on lui soufflerait son ont fait de Monsieur Dorner un jeune marié qui lutinait avee sa femme une sorte d’ogre sanguinaire, bon tout au plus à être pendu. Il a toutes les peines du monde à se justifier, et doit montrer que sa femme est bien vi- vante pour apaiser l'émotion — toujours légitime — de la populace.,
LES AVENTURES D'ANDRÉ — No 3
André monte sur les planches Comedie :
Un jour que notre ami André avait été envoyé au théâtre pour y porter une dépêche, il trouva celui-ci dans un beau désarroi. A la suite d’une discussion la mère d’un certain petit prodige avait envoyé la direc- tion au diable et était partie avec sa progéniture lais Sant la représentation des plus compromises. Le brave impresario était au désespoir et s’arrachait le peu de cheveu qui lui restait lorsque l’arrivée d'André It suggéra une idée géniale. Ce jeune télégraphiste à la figure sympathique allait remplacer au pied levé le petit prodige. On n’avait plus le temps de répéter mais comme ik paraissait intelligent on 1 soufflerait son rôle. Ce qu’André ignorait c’est qu’une cabale de jeunes garnements s'était formée contre son prédécesseur, et que le jour même où il montait sur les planches était celui désigné pour infliger une correction à l’acteur abhorré. :
Bientôt il fut criblé de projectiles les plus divers où semblaient cependant prédominé les tomates. André n’avait pas pour habitude de recevoir ainsi sans rendre: s’étant rendu compte que le gros de ses assaillants te- nait ses assises au poulailler, il se précipita dans cette direction et rétablit l’ordre avec des arguments -des plus péremptoires et des moins parlementaires.
Dès: cette mémorable matinée, André fut sacré acteur et Thalie personnifiée par l’infortuné directeur lui. tressa une couronne.
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* * * KURSAAL CINÉMA. Paraîtront sur l'écran : Le Scarabée rouge, grand film artistique en 3 actes, Le Rachat du crime, drame américain.en 2 parties. Les épreuves du Concours Hippique à Béziers. Ce dernier film, à cause de son intérêt individuel et lo- cal, est très couru. * * * BERLIOZ CINÉMA.
Par suite de l’approche des chaleurs, cet établissement vient de fermer ses portes. Il les réouvrira en octobre
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